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menace de mort au quotidien
Bidonville rue des veillards à Bouzaréah
Publié dans El Watan le 24 - 04 - 2012

Les intempéries déclenchent des glissements de terrain qui mettent en danger la vie des habitants.
Les bidonvilles de la cité rue des Vieillards, sur les hauteurs de Bouzaréah, tombent comme des châteaux de cartes. Depuis le début de l'hiver, les habitants ont frôlé la mort à maintes reprises, suite à l'effondrement de leurs baraques. Les résidants de ce vieux baraquement vivent avec la crainte d'être ensevelis. «Huit baraques se sont déjà effondrées, dont trois sérieusement touchées», raconte un résidant. «Le pire a été, à plusieurs reprises, évité de justesse, mais le drame finira par se produire», se plaint-il. Le risque de glissement s'étend sur des dizaines de mètres, ajoute-t-il, expliquant que des centaines de foyers sont menacées. En guise de fortification appliquée pour consolider le talus qu'ils occupent, les habitants ont installé des pneus usagés.
Certains, a-t-on constaté, ont déjà cédé devant la force de la nature. «Après le glissement qui a failli décimer toute une famille, les responsables locaux ont promis de réaliser un voile en bitume. Un projet de longue date», indique un autre habitant. Selon lui, le «problème n'est pas nouveau» et «les autorités étaient bien au courant de la menace qui guettait les citoyens». Les habitants craignent que ce projet salutaire prenne du retard, pourtant, c'est leur vie qui en dépend. En attendant, les résidants sortent de leur foyer à la moindre averse. «Certains passent la nuit chez des connaissances, alors que d'autres élisent refuge sur la voie publique», raconte un jeune résidant. Nos interlocuteurs ont affirmé, par ailleurs, que la plupart des résidants de cette cité sont originaires de la commune, certains ont près de 50 ans dans ce bidonville.
Il n'empêche qu'à ce jour, les quelque 200 baraques en question restent dépourvues des moindres commodités. En fait, le courant électrique a été branché illégalement, le réseau d'assainissement est inexistant et l'alimentation en eau potable se fait à partir d'un robinet collectif, source de tension entre les résidants. Et pour cause, certains habitants refusent de cotiser pour le paiement de la facture. «Seaal a procédé à plusieurs reprises à la suspension de l'alimentation», indique un résidant, révélant que la facture n'a pas été payée depuis huit mois, suite à des malentendus sur les cotisations. Les habitants disent souffrir également de l'insalubrité et des odeurs nauséabondes que dégagent les fosses septiques. Nos interlocuteurs précisent qu'ils ont été recensés et qu'un rapport a été adressé à la wilaya avec tous les détails sur la situation de leur cité.
«Mais, ils semblent nous avoir oubliés», s'exclame-t-on.Les habitants indiquent que les élus locaux n'ont jamais mis les pieds dans ce bidonville. «Ils se contentaient de noter nos doléances et de promettre des solutions qui ne viennent pas», s'indigne un résidant.


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