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Commerce : que faire contre l'informel ?
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Publié dans El Watan le 29 - 04 - 2012

Pour le visiteur, une promenade dans les localités de la wilaya d'Oran suffira à lui faire comprendre l'anarchie qui règne dans le commerce où l'informel semble avoir résolument pris le dessus. Le marché de Mdina Jdida est on ne peut plus illustratif.
Malgré les discours rassurants des responsables sur l'organisation de ces espaces, la réalité est tout autre. De nouveaux espaces sont investis chaque jour par les as de l'informel, les vendeurs à la sauvette. Sur la plupart des artères situées aux alentours des marchés, on s'aperçoit que l'anarchie s'est érigée en maîtresse des lieux, même à l'intérieur des marchés, désormais vides de tous commerçants, où les autorités se déclarent impuissantes, le consommateur est tenu de payer les prix affichés qui ne sont régis par aucune loi, aucun règlement, ni aucune conscience. Le client est servi dans des conditions déplorables, la propreté et l'hygiène n'ont jamais été respectées.
Le consommateur ne peut rien devant le diktat des vendeurs qui imposent leur loi. Le pain se vend à même le trottoir, les dates de péremption des conserves ne sont pas indiquées ou, dans certains cas, falsifiées. Pis encore, certains vont jusqu'à se soulager au vu de tout le monde ! Le comble est qu'une grande partie de la population semble s'accommoder de cette situation et poursuit indifféremment ses achats dans ces marchés avec les risques d'agression et de vol. Toutes les pratiques sont tolérées et tout se vend : jus, denrées, pain, vêtement, légumes, viandes, œufs, beurre, etc., dans des lieux toujours lugubres alors qu'ils ont été refaits plusieurs fois par les APC. Le décor est le même dans ces no man's land qui ont proliféré. Le passage des policiers n'inquiète guère les vendeurs. Il semble, au contraire, les rassurer.
L'espace public est approprié par les vendeurs de portables et d'oiseaux. Le problématique détournement de situation est suivi d'appropriation des espaces publics au niveau des marchés en face de l'APC, des kiosques et des cafés. Parfois, des bagarres éclatent ; et cela, en sus du danger quasi permanent pour les piétons obligés d'emprunter la chaussée, s'exposant ainsi au danger. Des trabendistes, issus de générations aux mentalités différentes, que la crise du travail a réussi à pousser à l'informel, se disputent ces lieux de vente. Et c'est le plus fort qui règne sur les lieux. Des véhicules circulent dans tous les sens. Les lieux sont envahis d'immondices de toutes sortes, les ordures sont jetées à même la chaussée, que piétinent les passants. Un marché couvert à 200m⊃2; ne peut évidemment contenir ce nombre impressionnant de commerçants pratiquant des prix excessifs. Entre le formel et l'informel, c'est le silence, voire même la complicité.
Diktat
Le service du commerce est trop souvent aux abonnés absents. En un mot, au marché parallèle, c'est le diktat de l'informel qui a pris, ces dernières années, une ampleur considérable devant une pratique courante qui n'épargne aucun lieu au vu et au su des autorités communales. Cette situation pose également le problème de l'insécurité dans les artères commerciales où les occupants ignorent le fisc.Les pouvoirs publics ne sont pas venus à bout de cette anarchie, et ce, en dépit des différentes campagnes menées et les mesures annoncées çà et là. On annonce, comme alternative à l'éradication des marchés informels, la réalisation de nouvelles structures commerciales dans le cadre du projet «100 locaux commerciaux par commune».
Mais, dans beaucoup de cas, les locaux construits n'ont pas été occupés, et cela, pour de multiples raisons réelles ou inventées. Les dizaines de marchés parallèles échappent au contrôle des prix, poussant ainsi des commerçants légaux à fermer boutique et aller, eux aussi, exposer leurs produits dans la rue. La qualité, l'origine et le circuit de distribution des produits vendus dans ces lieux deviennent carrément le nœud de ce phénomène où la contrefaçon évolue en toute impunité. Certains attribuent cette situation au chômage endémique qui, selon eux, pousse des jeunes et des moins jeunes à se lancer dans le marché informel. Ce qui fait croire que le commerce informel a été institutionnalisé partout dans le pays, puisque ce que nous constatons est loin d'être exclusif à la seule wilaya d'Oran.


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