La collecte des ordures dans la commune de Dély Ibrahim se fait de manière aléatoire et plusieurs quartiers populaires sont négligés par l'Epic Netcom. «Les cités CNS, 20 Août, les Grands-Vents, 550 Logts, Kaouch et Bois des Cars sont négligées par les éboueurs de Netcom qui s'occupe principalement des grands axes routiers. Les rotations de l'Epic sont espacées. Il arrive que les éboueurs ne passent pas pendant deux ou trois jours. Le comble, c'est que les agents brûlent sur place les ordures ménagères, ce qui n'a pas manqué de causer des maladies respiratoires aux résidants», déplore Djamel Boughrara, maire délégué à l'APC de Dély Ibrahim. La commune, dont des agents sont affectés à la tâche de collecte, accuse un déficit en matériel roulant. «La flotte de Netcom pour toute la commune est composée de 5 camions, qui s'ajoutent aux deux autres que nous avons mis à sa disposition. Un seul engin étrangement est bien utilisé. L'APC s'implique aussi avec une soixantaine d'agents, dont 20 éboueurs polyvalents. Nous avions acheté des caissons en 2011, mais ils ont été dégradés», se désole M. Boughrara, qui assure que le recrutement des agents ne se fait pas «correctement». Pour l'élu, l'arrivée de la saison des grandes chaleurs aggravera inéluctablement la situation. «Il convient de recruter des agents de qualité, de reprendre langue avec la population à travers le Coville, dont le dernier n'a été honoré que par une trentaine de représentants. Il est aussi possible d'engager des micro-entreprises pour s'occuper du problème», relève l'élu.