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Gaz industriel à Béjaïa : les déboires des tôliers, ferronniers,...
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Publié dans El Watan le 14 - 08 - 2012

Ils doivent se résigner à fermer leur atelier toute une journée, pour aller remplir une bouteille en oxygène et une en acétylène, à débourser 2500 dinars pour leur transport, à se faire établir une autorisation par la gendarmerie, et tout dépendra sur place de la disponibilité du produit.
Les utilisateurs de gaz industriel se plaignent d'un approvisionnement contraignant. Rencontrés au siège de l'Union générale des commerçants et artisans (UGCAA), des industriels, des artisans soudeurs, tôliers, ferronniers, décrivent un problématique circuit de distribution.Ils sont présentement 60 contestataires à signer une pétition où ils exposent les déboires qu'ils doivent endurer pour renouveler leur stock en gaz. Pour comprendre leur problème, un retour en arrière est nécessaire. Autrefois, à l'époque de l'ENGI, l'entreprise nationale chargée de la production et la distribution du gaz industriel, les utilisateurs sont regroupés en deux zones, Béjaïa et Akbou. Un dépositaire est agréé au niveau de chacune de ces deux villes. Mais en 2005, le déposi- taire de Béjaïa ferme boutique.
Les utilisateurs de Béjaïa, ils sont près d'un millier, se retrouvent, de la sorte, obligés de faire le déplacement, à la fois «contraignant et coûteux», jusqu'à Akbou. D'où, en plus, dénoncent-ils, ils peuvent rentrer bredouilles. L'aléatoire circuit s'inscrit manifestement dans la durée. Et le transfert en 2009 de l'activité à Linde Gas, une société mixte, ne rouvre pas pour autant un dépôt de livraison au niveau de la ville de Béjaïa. Samir Mamasse, le coordinateur de l'UGCAA, fait savoir qu'un courrier a été pourtant adressé dans ce sens, en octobre 2011, à la direction de Linde Gas et au wali de Béjaïa.
Précisant que des dossiers d'agrément ont été déposés auprès de Linde Gas par des opérateurs intéressés par l'activité de dépositaire de la zone de Béjaïa, mais, déplore-t-il, c'est une demande «restée sans suite». Les artisans rencontrés s'interrogent sur «l'intérêt du maintien» d'un seul dépôt alors que les monopoles sont cassés par la libération du marché. En attendant, ils doivent se résigner à fermer leur atelier toute une journée, pour aller remplir une bouteille en oxygène et une en acétylène, à débourser 2500 dinars pour leur transport, à se faire établir une autorisation par la gendarmerie, et tout dépendra sur place de la disponibilité du produit.
Tant pis, cela se répercutera sur le client, «qu'on est parfois navré de renvoyer» lorsqu'il s'agit d'une bricole, poussé par la hantise de l'épuisement du «précieux liquide», préférant dés lors le préserver pour de plus importantes commandes. Samir Mamasse explique que la demande de l'ouverture d'un dépôt au niveau de la ville de Béjaïa doit être relayé en urgence par la direction des mines de la wilaya.


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