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Une question de justice
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Publié dans El Watan le 01 - 09 - 2012

Décidément, rien n'est aussi facile qu'un raccourci, même s'il mène droit dans le mur. Ainsi en est-il du sommet des pays non-alignés, que certains considèrent comme une tribune offerte à l'Iran. Mais pour en faire quoi ? Défendre sa politique nucléaire ? Ce n'est pas à l'ordre du jour et il n'en sera pas question, le Mouvement des non-alignés demeurant un cadre multilatéral. Mais tout d'abord, dira-t-on de lui, il continue à exister même si les raisons ayant motivé sa création se sont estompées. Il est vrai que la guerre froide et avec elle les deux blocs antagoniques ont disparu. Les barrières idéologiques se sont effondrées.
Mais est-ce que le monde est plus sûr ? Certainement pas. Peut-être qu'il n'y a plus de guerres par pays interposés, mais tout récemment, le secrétaire général de l'ONU s'est fait incisif en déclarant que le conflit syrien est «une guerre par procuration». Au chapitre des conflits, il y en a qui reviennent depuis des décennies, comme la question palestinienne. Tout est fait pour étouffer la voix des Palestiniens, des pays décrétant d'autres urgences, les questions de décolonisation pouvant alors attendre. Créée en pleine guerre froide, l'Alliance atlantique ne fait que s'étendre avec de nouveaux membres, souvent venus du camp adverse, le Pacte de Varsovie qui s'est effondré en même temps que le bloc dont il était supposé assurer la pérennité.
L'OTAN s'est octroyé des attributions qui auraient dû être celles des Nations unies, en s'engageant dans des conflits. «Pour surmonter les blocages au sein du Conseil de sécurité», disait-on alors. La course aux armements ? S'est-elle arrêtée un seul jour ? Et d'ailleurs on en parle comme au premier jour, s'agissant des arsenaux, allégés peut-être, mais tout compte fait, modernisés et rendus encore plus redoutables pour la planète. Le monde est-il par ailleurs plus juste ? Alors là, une bonne partie de l'humanité ignore tout simplement ce que cela voudrait dire. C'est ce qui a amené l'ONU à établir des plans d'éradication de la pauvreté. Un cri dans le désert. Pas de dons ou si peu. Même l'aide au développement a été revue à la baisse. Pour laisser la place au commerce, sauf que des pays africains, notamment, ont été ruinés par le système de subventions mis en place par les pays développés pour leurs propres agriculteurs.
Le rapport de domination n'a jamais cessé, même si le monde pointe du doigt les banquiers, comme si ces derniers pouvaient régenter le monde. Tout est fait pour accentuer le pillage d'une partie du monde par une autre. C'est le commerce dit-on, où le concept de régulation est celui qui divise le plus. Qui en fixe les règles ? L'ONU ? Pas du tout. Elle ne l'a jamais fait, et dans le système actuel, elle ne risque en aucun cas de le faire. Des cadres multilatéraux ont bien été mis en place, mais en fin de compte juste pour reproduire les rapports que le non-alignement entendait combattre depuis le sommet d'Alger de 1973, réussissant même à engager le débat pour l'instauration d'un monde plus juste ou, encore, un nouvel ordre international. C'est cela l'idée même de justice.


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