-Localité de Dergana : surcharge des classes La localité de Dergana, à l'est de la capitale, manque de structures d'accueil pour ses élèves. Pour une population qui dépasse les 80 000 âmes, la localité n'est dotée que d'un seul lycée. Pour cette année scolaire, les parents d'élèves affirment que le nombre d'élèves dans les classes dépasse tout entendement. «Le nombre d'élèves dans les classes dépasse 45», assurent les parents d'élèves, et d'ajouter : «Avec un nombre aussi élevé, on est en droit de douter de l'efficacité de l'enseignement, particulièrement pour les classes d'examen.» Le seul lycée de la localité étant dans l'incapacité d'accueillir tous les élèves qui passent du collège au secondaire, les responsables de l'académie ont créé une annexe dans une école primaire. «Des lycéens devront cohabiter avec des écoliers du primaire, et ce, en attendant de trouver mieux», regrette un parent d'élève. Par ailleurs, ce manque de structures est remarquable également dans les paliers inférieurs de l'enseignement, tels que les collèges ou les écoles primaires. -Cité Sonelgaz à Bordj El Kiffan : la cité n'est toujours pas raccordée au réseau d'assainissement La cité appelée communément «Sonelgaz» dans la commune de Bordj El Kiffan, n'est toujours pas raccordée au réseau d'assainissement. En dépit des multiples requêtes adressées aux responsables locaux, la cité reste dépourvue de canalisations devant lui assurer un hiver sans problèmes. Les pluies qui sont tombées durant l'hiver passé ont provoqué des inondations qui ont dévasté les allées de la cité et ont causé des dégâts considérables dans les maisons. A l'origine de ces inondations récurrentes, l'inexistence d'un réseau d'assainissement. Ainsi, à la moindre averse de pluie aussi fugace soit-elle, toute la cité se retrouve bloquée. Les eaux pluviales n'étant pas drainées, elles stagnent dans les moindres recoins de la cité. En plus d'être confrontés à ce genre d'aléas, les habitants doivent également faire face à l'indifférence des autorités locales, qui ne veulent pas prendre en charge ce problème. Ce faisant, les habitants lancent un ultime appel à la direction des autorités locale en vue de prendre en charge le problème, et ce, avant la saison des grandes pluies.