Sous l'égide de la Société algérienne de médecine générale, l'association scientifique Ad Fratrès, en partenariat avec MG forme (France), association de formation médicale continue au service des médecins généralistes de formation, et la société des pédiatres de l'Ouest ont tenu ce samedi 29 septembre, au niveau de la salle de conférences de l'EPG, ses 17èmes entretiens médicaux. Cette action de formation médicale et scientifique, qui s'inscrit dans une continuité d'action de formation menée par Ad Fratrès, a regroupé quelque 200 praticiens de la santé publique et privée venus de toute la région de l'Ouest. Selon le porte-parole de l'association, ces formations, s'adressant prioritairement aux médecins généralistes qui demeurent la cheville ouvrière du système national de santé, visent en premier lieu l'amélioration de la qualité des soins. «Un médecin généraliste bien formé avec un esprit critique développé améliore sa pratique, la qualité des soins qu'il prodigue et le choix des médicaments à prescrire», a-t-il souligné. En revanche, selon toujours notre interlocuteur, sur le plan pratique, la médecine générale est peu crédible en Algérie. Il impute cette décrédibilisation à une défaillance à tous les niveaux. «Il est urgent d'agir afin de valoriser le médecin généraliste qui est considéré comme un maillon indispensable dans la prévention des maladies et leur diagnostic pour une meilleure prise en charge du patient», explique notre interlocuteur. Et de préciser : «Nous sommes convaincus que la valorisation de la médecine générale, qui est une étape incontournable dans l'amélioration de la qualité des soins, passe inéluctablement par une formation continue de qualité.» Toutefois, selon toujours notre interlocuteur, la formation se trouve confrontée à des contraintes multiples. Il cite, entre autres, le manque de motivation des patriciens, le manque de financement public, etc. «Une formation de qualité doit avoir un budget indépendant sans intérêts financiers», a-t-il indiqué. Par ailleurs, le porte-parole de l'association se félicite de la création de la Société algérienne de médecine générale. Notre satisfaction est double, d'abord de voir enfin la naissance de cette nouvelle association qui constitue une structure comme interlocutrice pour l'ensemble des médecins généralistes et aussi parce que l'idée de la création d'une Société de médecine générale a germé en 2004, lors des 10èmes entretiens médicaux d'Ad Fratrès. Pour ce qui est du programme de la journée, il s'est avéré que le choix des thèmes proposé n'est pas fortuit mais répond à un besoin spécifique des médecins généralistes pour une meilleure prise en charge de leurs patients. Les thèmes portent, entre autres, sur «les dermatoses courantes de l'enfant, l'asthme chez l'adulte ou encore l'insulinothérapie dans le diabète de type 2».