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Une contribution à l'effort de la communauté internationale
L'Algérie prête au FMI 5 milliards de dollars
Publié dans El Watan le 13 - 10 - 2012

Finalement, l'Algérie a décidé d'accéder à la demande du Fonds monétaire international (FMI) et de participer au renforcement de ses capacités pour venir en aide aux pays en difficulté, à la faveur de la crise qui touche plusieurs régions du monde, principalement l'Europe.
L'annonce a été faite, jeudi dernier, à travers un communiqué commun du ministère des Finances et de la Banque d'Algérie. Ainsi, l'Algérie a décidé de participer à l'emprunt lancé par le FMI avec 5 milliards de dollars, considéré comme un montant d'un niveau «intermédiaire». Cette participation s'effectuera sous forme d'achat de titres libellés en droits de tirage spéciaux (DTS).
Les deux institutions que sont le ministère des Finances et la Banque d'Algérie considèrent que la participation à cet emprunt est une opération qui s'inscrit dans le cadre de la gestion rationnelle des réserves de change, sachant que le montant souscrit fait partie intégrante des réserves du pays. Sur un autre plan, la qualité de l'emprunteur, qui est une institution financière multilatérale de premier ordre, permet un niveau de sécurité élevé des placements. Le fait que les titres soient libellés en DTS va élargir la composition des réserves de change en devises, sachant que les DTS sont déterminés sur la base d'un panier de devises, selon la même source. Par ailleurs, les titres sont porteurs du taux de rendement du DTS, lui-même basé sur les taux de marché des monnaies le composant : le dollar, l'euro, le yen et la livre sterling. Les deux institutions estiment que c'est là un élément qui confère à l'emprunt un taux de rendement équivalent ou même supérieur à celui d'un titre souverain de premier rang.
Commentant la décision de souscrire, les deux institutions estiment qu'en plus des avantages financiers, cette acquisition est une contribution aux actions de la communauté internationale qui visent à endiguer «l'impact de la crise économique et financière globale sur l'ensemble des pays, y compris l'Algérie», d'une part, et, d'autre part, «participe positivement à l'image du pays au sein de la communauté internationale et contribue au renforcement des relations institutionnelles avec le FMI». Selon le FMI, «le DTS est un actif de réserve international, créé en 1969 par le FMI pour compléter les réserves de change officielles de ses pays membres. Sa valeur est basée sur un panier de quatre grandes devises. Les DTS peuvent être échangés contre des devises librement utilisables».
Il y a moins de vingt ans, l'Algérie s'était retrouvée dans l'obligation de solliciter le concours de ce même FMI pour négocier le rééchelonnement de sa dette extérieure et lever des fonds pour financer son budget avec les conditions que l'on connaît : démantèlement du secteur public qui a abouti à la suppression de centaines de milliers d'emplois, arrêt des subventions pour les produits de première nécessité, dévaluation de la monnaie nationale, etc. Cette situation était la conséquence d'une gestion qui avait abouti à une situation de cessation de paiement en 1994, suite à la chute des prix du pétrole à partir de 1986. Moins de 20 ans après, forte de ses réserves de change qui se situent à un niveau important – près de 200 milliards de dollars – et qui la classent à la 13e place dans le monde à fin 2011, l'Algérie s'est retrouvée sollicitée par le FMI, récemment, pour participer à un emprunt lancé au niveau international.
Un prêt d'un niveau intermédiaire
Après avoir été débitrice, l'Algérie devient créancière. Considérée comme l'un des pays qui disposent de grandes capacités financières en réserves de change, l'Algérie aurait eu du mal à se soustraire à la demande du FMI qui veut renforcer ses ressources pour venir en aide aux pays en crise. Au mois d'avril dernier, le ministre des Finances, qui avait confirmé la demande du FMI, avait indiqué que l'Algérie «va étudier et évaluer les conditions dans lesquelles cette demande sera proposée dans les détails» et que «c'est à partir de ces conditions que nous donnerons la réponse». Se faisant plus précis, il avait ajouté : «Nous avons besoin de savoir si le FMI envisage de réaliser cette opération de renforcement de ses capacités financières à partir de demandes de prêts ou de dépôts rémunérés, ainsi que le rendement qu'il compte proposer.» La gestion de ces réserves de change est basée sur trois principes, selon l'explication du ministre : la préservation de la valeur du capital, la couverture contre les risques de change grâce à un portefeuille diversifié et leur liquidité qui permet de les retirer à tout moment.
Selon la Banque d'Algérie, le placement des réserves de change, réparties à 98% entre les Etats-Unis et l'Europe, a rapporté 4,60 milliards de dollars en 2010. En 2011, 47,96% de ces réserves étaient en dollars américains et 41,38% en euros, selon le responsable de la Banque d'Algérie. La livre sterling et le yen japonais sont les autres monnaies de placement.
Selon des informations de presse, des accords bilatéraux entre plusieurs pays et le FMI ont été signés, hier à Tokyo, dans le cadre de l'augmentation des ressources du Fonds à hauteur de 456 milliards de dollars.
La plus forte participation viendrait du Japon avec 60 milliards de dollars, qui a signé hier, aux côtés de la France, l'Allemagne, l'Italie, l'Arabie Saoudite, le Danemark et la Norvège. En juin ils étaient 12 pays, rejoints ensuite par dix autres.


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