-Palestine : le président palestinien, Mahmoud Abbas, a assuré le président américain Barack Obama de sa volonté de reprendre les négociations de paix avec Israël dès qu'il aura obtenu le statut d'Etat non membre à l'ONU, a rapporté hier l'agence officielle WAFA. «Le président Mahmoud Abbas a envoyé hier une lettre au président américain Barack Obama, dans laquelle il affirme l'engagement de la partie palestinienne concernant l'option à deux Etats», a déclaré à WAFA Nimr Hammad, conseiller politique de M. Abbas. «Les démarches à l'Assemblée générale de l'ONU pour élever le statut de la Palestine au rang d'Etat non membre ne sont pas une décision unilatérale», a souligné M. Hammad. Les Etats-Unis ont clairement exprimé leur opposition à la candidature de la Palestine au statut d'Etat non membre des Nations unies. Pour le projet d'Etat palestinien, les Etats-Unis plaident pour des négociations de paix directes israélo-palestiniennes. Celles-ci sont interrompues depuis septembre 2010. «Le président Abbas explique dans sa lettre que cette action a pour but de confirmer le droit du peuple palestinien sur sa terre, qui est un territoire occupé, et non un territoire contesté», a expliqué le conseiller de Mahmoud Abbas. «Nous serons prêts à reprendre les négociations après l'obtention de la reconnaissance internationale», a-t-il promis. -Immigration : un peu plus d'un habitant sur cent, soit quelque 72,4 millions de personnes dans le monde, est un migrant forcé, un chiffre en hausse constante, déplore la Fédération internationale des sociétés de Croix-Rouge (FICR) dans son rapport annuel sur les catastrophes publié hier. «Ce chiffre augmente chaque année, et la plupart des migrants vivent des situations de déplacement qui se prolongent ou sont dépossédés à jamais de leurs biens», rapporte la FICR. L'organisation basée à Genève estime ainsi qu'«aujourd'hui plus de 20 millions de réfugiés et de déplacés internes sont pris au piège d'un exil prolongé». Par ailleurs, elle chiffre le coût des migrants forcés pour la communauté internationale à au moins 8 milliards de dollars (6,1 milliards d'euros) par an. Selon la FICR, il y a actuellement quelque 214 millions de migrants internationaux et 740 millions de migrants internes, deux groupes dont l'effectif a fortement augmenté ces 50 dernières années. -Sanctions : l'Union européenne (UE) a adopté officiellement de nouvelles sanctions contre l'Iran, en gelant les avoirs et interdisant de visa plusieurs sociétés et personnalités iraniennes, dont le ministre de l'Energie, Majid Namjoo, a indiqué hier l'Union européenne dans son journal officiel. Lors d'une réunion tenue lundi à Luxembourg, les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé de geler les fonds de 34 administrations et sociétés dont les ministères de l'Energie, du Pétrole, ainsi que la National Iranian Oil Company (NIOC) et ses nombreuses filiales en particulier. Le ministre Namjoo est placé sur la liste noire de l'UE parce qu'il est «membre du Conseil suprême de sécurité nationale, qui élabore la politique nucléaire de l'Iran». «Le ministre du Pétrole est directeur du conseil d'administration de la NIOC et le ministre adjoint du Pétrole est le directeur général de la NIOC», sont aussi concernés par les sanctions, précise l'UE.