Les étudiants du pôle universitaire de Tamda, ( 20 km à l'est de la ville de Tizi Ouzou) dénoncent le climat d'insécurité qui gagne l'infrastructure universitaire. Les étudiants considèrent aussi que ce campus, récemment réalisé, est trop éloigné de la ville, d'autant qu'il règne un déficit en matière de transport. L'isolement de ce pôle relevant de l'Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, expose les étudiants et étudiantes à divers dangers, telles que les agressions. C'est le grand souci qui inquiète fortement les résidents des deux cités filles et garçons. Ces cités accusent un manque d'agents de sécurité, notamment ceux des gardes de nuit. Cette carence entraîne une présence d'individus étrangers à la cité, d'où des dangers et risques d'agression, de vol…, pour tous les résidents, notamment les filles. «Notre cité est beaucoup moins sécurisée par rapport aux autres cités, d'autant plus qu'elle est trop isolée, d'où une inquiétude qui grandit fortement dès la tombée de la nuit», relate une résidente. Le problème touche également la cité des garçons où la présence des étrangers au campus génère des disputes et des agressions. «Nous avons discuté de ce sujet avec les responsables chargés de l'hébergement qui nous ont promis de trouver une solution avec le ministère de l'Enseignement supérieur, mais à ce jour, rien n'est concrétisé», indique un étudiant. Notons que la communauté estudiantine a déjà exprimé sa colère contre cette situation en organisant l'année dernière des marches de protestation et des rassemblements en vue de renforcer la sécurité dans les cités de Tamda, mais sans résultat à ce jour.