Le Collectif national pour les libertés citoyennes organise la deuxième rencontre du Front national de la décennie noire. Elle se tiendra demain à 14h au 67, boulevard Krim Belkacem au Télemly. L'objectif de cette seconde édition sera de discuter des textes fondateurs du front, sans revenir sur la décennie noire. «On nous présente la décennie noire comme une victoire sans vainqueurs ni vaincus, mais il est impossible d'aller vers un Etat démocratique moderne si on ne règle pas ce problème», explique Abdelkader Affak, membre du CNCL. Plusieurs mouvements associatifs et citoyens participeront à la rencontre, dont la Coordination nationale des gardes communaux et le Mouvement démocratique et sociale (MDS). Les signataires de l'appel pour un front national de la décennie noire affirment dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux que «le compromis ne peut se substituer à la justice, à la vérité et à la reconnaissance concrète des sacrifices accomplis pour la nation. Nous excluons que des juges étrangers interviennent dans l'établissement de la vérité, mais nous attendons que les responsables rendent des comptes». Exprimant une opposition à la charte nationale de réconciliation nationale, le texte appelle à ce que «tout doit être su sur la nature, l'étendue ainsi que les causes des crimes terroristes et des violations des droits humains. Les personnes, les organisations et les institutions qui en sont coupables doivent être nommées».