La maternité Fatma Zohra Aourai relevant du secteur sanitaire de Tiaret continue de faire parler d'elle et les préoccupations de certains travailleurs sont venus s'adjoindre aux protestations des citoyens. Certains parlent d'un « comportement méprisant de certaines infirmières » doublé d'un laxisme de la tutelle qui n'aurait pas réagi pour tenter d'apaiser les craintes liées aux « décès de leur progénitures. » Certains responsables alertés tentent de relativiser ces sorties pour les inscrire dans le cadre de « manipulations ». Cette structure, selon un rapport transmis par le syndicat au ministère, « manque de personnel qualifié (sage femmes, accoucheuses entre autres), souffre des coupures d'eau quotidiennes générant odeurs nauséabondes dans les alentours et abondance de moustiques durant l'été ». Le 15 avril dernier, un jeune citoyen est venu complètement abattu nous conter la mésaventure vécue par son épouse admise en urgence. Un vrai calvaire qui s'est terminé par le décès de son bébé. Selon lui « il n'avait pas bénéficié de la bienveillance voulue en pareille circonstance ». M. Benaissa Mokhtar, dans sa lettre adressée à la DSPRH, décrit comment sa femme a été reçue dans cette enceinte et les conditions dans lesquelles a valu le décès du bébé en plus des tracasseries qui avaient fait perdre du temps à la jeune malade, ballottée entre un service et un autre. Requête pour laquelle le directeur, M Messikh Salah, contacté, dit avoir « instruit une enquête », sans suites pour le moment.