Pourra-t-on se débarrasser un jour de ce commerce qui a happé les trottoirs et même les chaussées de la cité des Haractas ? Les autorités en place se trouvent confrontées à un dilemme pas facile à résoudre. La conjoncture économique que traverse le pays a contraint nombre de chefs de famille à verser dans le commerce informel, notamment celui du prêt-à-porter. Cette faune de commerçantes a pris possession du centre-ville, étalant par-ci des vêtements, par-là des articles divers, un peu plus loin des articles de ménage. Et les déloger, serait exposer de nombreuses familles à la misère. Que faire donc ? Aucune solution en vue ! Alors, les autorités ferment l'œil, en espérant que les choses changent avec l'embellie financière. Aïn Beïda qui compte environ 200 000 âmes souffre du manque d'un vrai marché couvert où l'on pourrait faire toutes les emplettes. L'ancien, bien que restauré, reste fermé à cause d'un litige, semble-t-il, opposant les domaines à l'APC.