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La figue sèche de Beni Maouche, plus que bio, un produit naturel
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Publié dans El Watan le 05 - 04 - 2013

Sur les hauteurs de la Soummam, près de 1000 ha sont consacrés exclusivement à la culture biologique de la figue sèche.
Mourad Abid, célèbre exploitant de la région de Beni Maouche, estime la récolte à près de 4000 quintaux. Les paysans de Beni Maouche n'ont pas été initiés aux méthodes de la culture bio. Mais les conduites culturales héritées des anciens auront suffi, de manière innée, à les prédisposer aux critères du mode bio : pas d'intrants fabriqués à l'usine, espacement des plants, préservation de la santé des agriculteurs et des habitants, de l'environnement, de la nappe phréatique… Même contre les maladies, on ne fait pas usage de produits phytosanitaires.
Un exemple, une maladie qui sévit dans la région et qu'on appelle communément «el qarmaz» est combattue par la coupe des branches atteintes. Il aura fallu l'audace de Mourad Abid pour «exporter» la qualité de la figue de Beni Maouche. Il aura suffi d'une participation, en 1986, à la foire de Cherbourg pour que la figue de la région obtienne la reconnaissance des spécialistes et remporte le premier prix au concours organisé lors de la foire. Dès lors, Mourad Abid parcourt les foires pour faire connaître la figue de Beni Maouche et décide de la diversifier. Il va proposer de la figue en pâte, de la confiture de figue fraîche, du miel de figue à la figue sèche coupée pour les plats sucrés ou salés, et à la confiserie (figue sèche fourrée ou enrobée de chocolat noir). Mais le palmarès n'est rien sans une classification officielle.
Abid regrette qu'il n'y ait pas d'organisme certificateur qui définisse le produit et le label. Un tel office existe chez nos voisins tunisiens et marocains, mais pas encore chez nous. Alors que l'exportateur Tamzali exportait ce produit, jusqu'à la fin des années soixante, dans 14 pays européens, fait remarquer Abid, la nomenclature de 2004 a ignoré la classification de la figue.


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