À quand la remise en l'état de la route d'El Mzab ? C'est la question que se posent sans cesse les habitants de Sid Amar, estimant qu'ils sont grandement pénalisés par l'état lamentable de cette route à la limite de l'impraticable. Face à cette situation, les transporteurs publics optent pour un autre circuit qui contourne le village. Cette déviation pénalise grandement les habitants d'El Mizab, El Ghodrane, El Haout, Derb Khamssa, Erasfa, obligés de parcourir des distances à pied pour joindre l'arrêt de bus le plus proche. Pour rappel, cette route, qui relie Sidi Amar, le plus grand quartier de la commune, au chef-lieu, était plus au moins carrossable avant que des travaux de rénovation du réseau d'assainissement n'y soient effectués. Effectivement, l'été dernier, les travaux de rénovation du réseau d'assainissement longeant cette route ont grandement détérioré la chaussée, mais sa remise en l'état, comme cela paraît logique, n'a pas été faite. L'entreprise chargée de cette opération s'est contentée de boucher grossièrement les fossés, sans plus. A l'époque, les élus, obnubilés par les élections locales, se consacraient plus à la campagne électorale qu'aux doléances des citoyens. Malheureusement, aujourd'hui la chaussée s'est dégradée davantage et sa réhabilitation est aussi difficile que coûteuse. En fait, c'est tout le réseau routier de ce gros village qui nécessite une opération de réhabilitation. D'ailleurs, les représentants des transporteurs privés qui exploitent cette ligne (ville- Sidi Amar) ont exposé clairement, lors d'un entretien que le maire leur a accordé, leur inquiétude quant à l'état déplorable de l'ensemble du réseau routier qu'ils empruntent quotidiennement. Ils considèrent que ces routes parsemées de nids de poule et de crevasses causent de gros dommages à la suspension et aux pneumatiques de leurs véhicules.