Arabesque-communication, une association de droit français fondée à Malakoff (France) en 1991, tient au projet de créer une maison de l'enfance dans la région de Béjaïa. La résolution a été renouvelée par la fondatrice et présidente de l'association, Mme Sabina Chennit, à l'occasion d'une conférence de presse animée mardi dernier à la Maison de la culture en présence des représentants de quelques associations évoluant sur le terrain de l'action pour l'enfance ou à la périphérie. L'idée, devenue projet depuis janvier dernier, buterait actuellement sur la non-disponibilité de terrains pouvant recevoir la construction à Béjaïa ou à ses environs, malgré un travail de prospection effectué depuis des semaines par l'animatrice de Arabesque-communication. Des démarches ont été entreprises auprès des pouvoirs publics et une disponibilité à aider a été formulée par le premier responsable de l'APC, a encore rapporté Mme Chennit, en précisant que son association attend encore des propositions concrètes pour pouvoir avancer sur le dossier. « Des gens qui ont eu vent de l'initiative nous proposent des terrains mais à des prix ignorant qu'il s'agit là d'une œuvre caritative qui requiert la contribution de tous », a-t-elle confié. Cela dit, l'écho général est reconnu comme favorable par les concepteurs du projet et parmi les promoteurs et investisseurs ayant montré des disponibilité à œuvrer à la concrétisation, Mme Chennit a tenu à rendre hommage à M. Leklak, promoteur immobilier, qui s'est engagé, selon elle, à assurer la conduite et l'ingénierie de la construction. La structure à créer, de caractère socioéducatif, s'occupera en premier lieu des enfants vulnérables socialement ou ayant des difficultés d'évolution scolaire. La maison, la première du genre dans le pays qu'entreprend l'association, restera ouverte à toutes les bonnes volontés qui exercent dans les métiers qui s'intéressent de près ou de loin à l'enfance. La projection formulée est surtout un appel anticipé à contribution, dans la mesure où l'établissement, à naître de donations conjuguées, devra fonctionner avec des bénévoles et compter exclusivement sur l'organisation de la solidarité. Mais le cheminement du projet n'en est pas encore là et Mme Chennit compte donc sur une meilleure circulation de l'information pour, dans un avenir souhaité comme proche, se voir proposer une assiette dans les alentours de Béjaïa et passer à l'étape de réalisation. Pour collecter des fonds dans la perspective de la réalisation, Mme Chennit apprend par ailleurs qu'un gala de solidarité est prévu le 27 mai à Malakoff, localité française où est basée l'association, auquel devrait participer plusieurs artistes.