Sollicitée à plusieurs reprises, l'APC, faisant pourtant de l'amélioration urbaine, son principal credo, ne bronche toujours pas. L'état des voiries et chaussées d'une partie de la cité Berarma, fait pitié. Le décor de ces lieux mis entre parenthèses, n'est pas beau à voir. Au grand dam des habitants ne pouvant que constater les dégâts. Mieux encore, l'entreprise qui a été chargée de la réfection du réseau d'assainissement et la chaussée de l'espace précité, n'a pas pensé à remettre en l'état la voirie réhabilitée. Une telle manière de faire n'est pas du goût de citoyens outrés. «Au lieu d'achever son travail, l'entreprise laisse derrière elle un champ de patates faisant office de chaussée. Pour la traverser, on doit utiliser un tracteur. Perdurant depuis des mois, la situation est, le moins qu'on puisse dire, invivable et insupportable à la fois. Sollicitée à plusieurs reprises, l'APC, faisant pourtant de l'amélioration du cadre de vie du citoyen, son principal credo, ne bronche toujours pas. Le silence radio de la municipalité qui n'a pas l'air d'améliorer les choses commence à peser», soulignent certains d'entre eux. Comme un malheur n'arrive jamais seul, la situation des 450 logements jouxtant la cité Berarma, n'est guère reluisante. N'étant pas à l'instar d'autres cités dortoirs, la priorité des responsables de la ville, les 450 logements, où les éboueurs sont inscrits aux abonnés absents, interpellent les locataires de l'hôtel de ville. «Nous avons comme l'impression que les nouveaux élus ne vont pas faire mieux que les deux dernières équipes qui ont délibérément «zappé» les 450 logements (APC-CNEP) qui se trouvent pourtant au cœur du périmètre urbain de Sétif. Une sortie sur le terrain devra non seulement aider le maire et son staff à évaluer mais à dégager des solutions. On ne règle pas les problèmes derrière un bureau ou uniquement à la lecture de rapports, erronés le plus souvent. Le moment est venu pour que les élus tiennent leurs promesses. Ils doivent savoir qu'un mandat est éphémère», tonnent des habitants des 450 logements qui s'interrogent: «Où sont passés les éboueurs qu'on ne voit plus ces derniers temps ?»