Longtemps plongée dans l'incertitude, l'APW de Laghouat se fissure avec un blocage imposé par 24 de ses membres constituant la majorité de l'APW. Ces derniers ont menacé de recourir à une démission collective après que le tribunal administratif de Laghouat eut refusé six recours déposés à ce jour. Selon un communiqué rendu public mercredi, le groupe des 24 veut démontrer la raison principale de cette action, à savoir «le retrait pur et simple d'une instance élue en mauvaise posture de départ». Au lendemain des élections, les élus FLN avaient introduit une requête près le tribunal administratif de Laghouat pour l'annulation du 2e tour qui a donné pour vainqueur le candidat du RND, Ali Bakchich, avec 23 voix contre 16 voix pour le FLN, et ainsi faire valoir leur droit à la présidence de l'APW.Ils souhaitent donc que les résultats du 1er tour soient considérés comme «légaux». En parallèle, les élus du RND, du FNIC et de l'Alliance verte ont, à leur tour constitué, une coalition pour contrer l'action du FLN. Le 12 juin 2012, le tribunal de Laghouat avait jugé nul le scrutin du 2e tour. Il a proclamé le candidat du FLN, Houari Mihoub, comme président de l'APW. Les élus constituant la majorité, suite à l'alliance scellée, réclament la révision de ce jugement. Ils considèrent que le verdict n'est pas conforme à la législation en vigueur.