Suite à un article paru sur notre rubrique Constantine Info le 18 juillet 2013, intitulé «Un citoyen privé d'eau depuis 13 ans», la société de l'eau et de l'assainissement de Constantine (Seaco) apporte les précisions suivantes, après les vérifications d'usage: «M. Benchettah est un client qui habite la cité 564 Logements bloc 16, appartement n°7, et non la cité Bouamama comme indiqué dans votre article. Ce dernier dispose d'un compteur en parfait état de marche portant le n°1397031 ; ce client reste redevable d'une créance d'une valeur de 12 626,08 DA, représentant une facturation qui s'étale du 1er trimestre 2001 au 1er de l'année 2013. Toujours obstiné à ne pas payer, l'opération de coupure s'est faite une première fois en 2002 puis son compteur a fait l'objet d'une dépose le 1er septembre 2009 sachant que les factures établies à l'époque représentaient seulement les redevances d'abonnement contrairement à ses affirmations. D'autre part, il est important de vous faire savoir que les factures constatées par Epeco du 3e trimestre 2000 ont fait l'objet d'un redressement sur les bases de la redevance d'abonnement effectuée en 2001 par l'ADE. Ainsi l'accumulation des impayées d'abonnement font accroître la créance en raison du refus de paiement de l'intéressé accompagnés de propositions pour faciliter le règlement des sommes dues.» • Voilà votre droit de réponse, mais le problème est-il réglé pour autant ? Nous tenons, tout de même, à souligner que nous n'avons fait qu'exposer le cas de ce citoyen qui nous a paru peu banal. En effet, 13 ans sans eau ! Du reste, ce problème a déjà été évoqué en 2009 par d'autres organes de presse. Le plaignant n'a pas cessé de clamer qu'il ne s'agit pas d'un refus de paiement, mais qu'il y a bel et bien eu une erreur au niveau des relevés effectués par l'ADE, qui avait, selon lui, pris les mesures qui s'imposaient suite à la lettre de doléances qu'il avait adressée au ministre des Ressources en eau en 2008, et que, toujours selon lui, par la suite, la Seaco a pris pour un banal cas de non-paiement de créances dues. Pour notre part, nous espérions juste que la machine administrative de votre prestigieuse entreprise étudierait avec plus d'attention le cas de cet abonné, au lieu de nous donner des leçons de déontologie. Justement en matière d'éthique et de déontologie, au plus fort de l'émission de mises en demeure du ministère de tutelle à votre encontre, on ne sait qui avait eu l'honnête initiative de vous ouvrir ses pages pour une interview, qui apparemment a donné plus que ses fruits…