94 000 élèves démunis bénéficieront d'une aide de 3 000 DA et 150 000 autres auront des manuels scolaires. Le coup d'envoi officiel de la rentrée scolaire 2013/2014 sera donné à partir de l'ancien lycée d'Oued Tlélat sous le slogan : «L'utilisation des nouvelles technologies de l'informatique et la communication», selon le Directeur de l'Education de la wilaya d'Oran Ahmed Guellil, lors d'un point de presse organisé jeudi dernier au lycée Lotfi. Ce dernier a brossé un tableau exhaustif sur la rentrée scolaire dont la réception de 6 lycées, 4 collèges, 14 écoles et 48 salles de cours sans oublier les établissements en cours de réalisation dont le lycée de Tafraoui qui ouvrira ses portes le mois de décembre prochain. Face aux craintes des parents d'élèves, le responsable de l'Education a déclaré : «Il n'y aucune surcharge des classes, à part quelques cas isolés. Le manque de professeurs de maths et de physiques sera comblé.» Quant au cartable, les frais scolaires, le volume horaire et le dossier social, Ahmed Guellil rassure : «Nous avons établi une liste ‘'utile'' des affaires scolaires». 94 000 enfants bénéficieront des 3 000 DA, 150 000 autres des manuels scolaires et 4,5 milliards de centimes ont été débloqués par la DAS pour aider les démunis non pris en charge par les premières opérations citées où une aide de 3 500 DA leur sera octroyée. Le volume horaire sera revu à la baisse pour la 4e AM, de 33 h à 28 h. «Aidez-nous à mettre à nu les points noirs ! Je m'engage à offrir les manuels à tout enfant qui n'en a pas les moyens. Le comité de wilaya de solidarité a fait bénéficier 600 élèves l'année dernière», a affirmé l'orateur. D'autre part, le DE est revenu sur le cas des enfants syriens et des établissements scolaires dégradés : «Pour le moment, nous avons inscrit 25 enfants syriens au primaire et 21 au moyen. La liste est ouverte. Nous avons bénéficié de 13 milliards de cts pour les travaux d'étanchéité et autres pour 17 collèges et 16 lycées. Quant à l'affaire d'El Hamar, je demande aux parents d'être coopératifs. Nous avons démoli l'ancien collège en préfabriqué pour réaliser sur le même site un collège en dur, et nous avons orienté les scolarisés vers les établissements proches, en attendant la réalisation du nouveau collège», a conclu Ahmed Guellil.