Scandalisés, les directeurs des établissements de l'enseignement moyen sont montés au créneau pour dénoncer les dernières décisions prises à leur encontre par le directeur de l'Education à Relizane. «Nous sommes indignés par les ponctions forfaitaires sur la prime de rendement décidées par la direction, à la lumière des derniers résultats du BEF», ont signifié les mécontents. «Les résultats sont les conséquences de tout un ensemble, à commencer par les enseignants, les inspecteurs, les parents d'élèves, les directeurs et même le personnel de la direction et de ce fait, nous refusons d'être le bouc émissaire de l'échec», ont écrit les directeurs en précisant : «La correspondance ministérielle N° 2427 du 01/05/1993, définissant les critères d'évaluation de note de la prime de rendement, n'inclut en aucun cas les résultats du BEM comme paramètre». Tout en affirmant leur détermination à faire valoir leur droit, les DEM s'insurgent contre la politique des deux poids et deux mesures prônée la direction qui a, selon leur communiqué, épargné les directeurs des lycées de ces mesures. Cela dit, les directeurs, qui se disent lésés, semblent décidés à observer un sit-in devant le siège de la direction dans les jours à venir. Toutes nos tentatives pour saisir le directeur de l'Education ou un autre responsables pour d'éventuelles éclaircissements n'ont pas abouti surtout que l'accès a été interdit et que le concierge qui parlait derrière la porte barreaudée nous a indiqué que la réception c'est le mardi après-midi ou le jeudi matin.