Programmés pour la plupart depuis près d'une dizaine d'années, beaucoup de projets traînent encore dans la wilaya de Annaba. Pourtant ils ont toujours fait l'objet de réunions ayant regroupé walis, exécutifs et élus. Le tramway, la grande mosquée, le port de plaisance, le Creps, l'aérogare, la gare routière et bien d'autres encore, sont des projets qui attendent depuis des années d'être achevés. Et les responsables de la wilaya de Annaba ne font que se réunir et discuter sans faire avancer les choses malgré les enveloppes financières octroyées à chaque secteur. Le problème ? Le manque de suivi. «Les problèmes sont partagés entre administration et citoyens. Dans une grande ville comme Annaba, les pouvoirs publics et les élus ne peuvent pas tout régler. Chacun veut se montrer en mesure de résoudre la situation. Cependant, ni les directeurs ni les présidents des communes ne sont capables d'assurer cette mission. Il faut qu'il y ait une dynamisation entre élus et directeurs de l'exécutif pour venir à bout de cette situation. Les grandes communes sont mal gérées. Des entreprises publiques (EPIC) doivent être créées pour les secteurs d'assainissement, d'éclairage public et des espaces verts», a déclaré le nouveau wali lors de la dernière session de l'APW. Le wali déclare comme ses prédécesseurs: «L'aérogare sera opérationnelle fin décembre 2013. En ce qui concerne, la nouvelle gare routière, elle est trop petite pour la ville de Annaba. Elle sera saturée et ne prendra en charge que 15% des bus en circulation. Il faut créer une autre gare routière qui prendra en charge les grandes communes comme Annaba, El Bouni et El Hadjar». Abordant le cas de la grande salle de sport Saouli Abdelkader, occupée pendant des années par des sinistrés, le chef de l'exécutif a promis que: «les infrastructures sportives non exploitées pour différentes raisons seront entretenues et ouvertes le plus tôt possible, entre autres, le Creps de Séraïdi.» Enfin, pour le projet du tramway, la direction du transport travaille actuellement avec un bureau d'étude pour le plan de circulation, avant le lancement des travaux qui vont durer quatre années.