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Repères
De qui se moque-t-on ?
Publié dans El Watan le 04 - 06 - 2006

Pauvres écoliers ! Ils n'ont pas fini de faire les frais d'une politique à courte vue, d'une improvisation tous azimuts. Voilà que le ministre de l'Education nationale, le mal nommé, a annoncé sans retenue aucune que la langue française sera dès la rentrée prochaine enseignée à partir de la troisième année du primaire. La légèreté avec laquelle Benbouzid revient sur une décision appliquée depuis 2 ans, en vertu des réformes arrêtées plusieurs années, a de quoi laisser perplexes plus d'un. Elle dénote surtout du manque de sérieux dans la gestion d'un secteur aussi sensible que celui de l'éducation. On est donc en droit de se demander - les parents d'élèves en premier lieu - jusqu'à quand on continuera à prendre comme cobayes tous les enfants scolarisés ? La dernière sortie de Benbouzid, justifiée par la nécessité de faire en sorte que les élèves d'abord s'imprègnent
dixit le ministre - de la langue arabe et de l'environnement arabophone avant de songer à leur enseigner une autre langue, n'est sans doute pas la dernière aberration à relever dans le secteur de l'éducation. Et comme on n'en est pas à une contradiction près, la veille de la déclaration du ministre fut le tour d'un haut responsable de ce même ministère de claironner à travers les colonnes de la presse que bientôt on enseignera le russe et le chinois dans nos écoles, mondialisation oblige, a-t-il tenu à rappeler à ceux qui l'écoutaient et qui se sont empressés de répercuter les propos sans le moindre discernement. On peut multiplier à l'envi les aberrations dans le fonctionnement du système éducatif dont Benbouzid a la charge. Il en a ainsi été du fameux contrôle continu des connaissances que le ministre et ses proches collaborateurs ont voulu introduire en Algérie avant tout le monde dans l'enseignement primaire. En moins d'une année d'application, les fameux experts de son département ministériel se son rendus à l'évidence, quant à l'inefficacité d'un tel système de contrôle. Que dire alors de ce non-sens qui consiste à organiser une deuxième session pour l'entrée en 6e deux semaines après la première ? On croyait que le sinistre de l'école algérienne allait prendre fin avec la suppression de l'école fondamentale, qui a déformé plusieurs générations d'Algériens. Il n'en est rien rien tant que l'on n'aura pas réhabilité les compétences dans la gestion d'un secteur aussi mal en point, et tant que l'incurie n'aura pas cédé sa place à l'intelligence et à la bonne gouvernance.

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