Le village de Tirourda, dans la commune d'Iferhounene, a choisi de célébrer Yennayer, dimanche dernier, par, entre autres, une exposition de robe kabyles, d'objets et de plats traditionnels ainsi que des présentations théâtrales et magiciens, notamment au profit des enfants. Les activités de cet événement organisé par l'association culturelle Tamazgha et l'association féminine Thala Meloulene ont eu lieu au sein de l'école primaire du village. Un membre du comité de l'organisation et qui est également directeur de la maison de jeunes de Ain El Hammam, a déclaré que «le programme de cette célébration s'articule essentiellement sur des activités pour les enfants. Notre objectif est d'expliquer la valeur et la symbolique de Yennayer à ces chérubins par des pièces théâtrales». De ce fait, les villageois de cette bourgade se sont mobilisés pour marquer cette occasion de manière grandiose offrant au public un déjeuner (couscous au poulet). «Dans notre région, Yennayer est sacré. Toutes les familles préparent un diner spécial (Imensi n Yennayer). On prépare aussi des crêpes (Thighrifine)», nous a expliqué une femme de Tirourda. Tinhinane Aït Sai Publication : «Les méandres de la sagesse» de M'hand Douik
Les éditions «El Amel Distribution» de Tizi Ouzou viennent de publier un ouvrage de poche de 130 pages, intitulé «Les méandres de la sagesse», écrit par l'auteur Mhand Douk, originaire du village Ait Hague, dans la daïra de Larbaâ Nath Irathen. Dans cet ouvrage, très réduit et facile à porter dans une poche, l'on trouve une multitude d'anecdotes et de citations en français parmi lesquelles figurent des anonymes et d'autres identifiées, mais toutes célèbres de par leurs sagesses et raisonnement. Tout en lisant anecdote sur anecdote, le lecteur remarquera que ces dernières ont parfois une certaine indépendance et parfois des dépendances, mais qui orientent et, en quelque sorte, chatouillent l'esprit, qui se met ainsi à observer et imaginer, à suivre et s'étonner du cheminement de la vie et des vies… «Immergé» dans ses «méandres», souvent sans issue, Mhand Douik tente de comprendre tout en écoutant et en invitant son lecteur à l'écouter. C'est dans cet esprit d'ailleurs qu'il a organisé, à la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou une vente dédicace de sa «Sagesse». Une sagesse qu'il a forgée loin des bancs de l'école. Mais plutôt dans sa vie de tous les jours cueillant le meilleur de son expérience, mais aussi de celle des autres gens ordinaires qu'il a côtoyés. En dépit de sa première expérience dans l'écriture, l'ouvrage a été accueilli avec beaucoup d'intérêt par les visiteurs. N. D. Ifigha : le transport, un calvaire pour les villageois
Le problème du transport devient un calvaire pour les citoyens du village Tabourt, dans la commune d'Ifigha, et à 15 KM d'Azazga. Les riverains sont obligés d'attendre des heures pour un simple déplacement. Encore, les habitants de Tabourt payent plus que les autres villageois de la commune pour un itinéraire d'un ou deux kilomètres. Notons que cette bourgade est située à l'extrémité du territoire de la commune. C'est pour cette raison, d'ailleurs, que les transporteurs refusent de la desservir quand il ya pas beaucoup de voyageurs. Ils trouvent souvent le prétexte de la dégradation de l'état de la route. «Je ne suis pas obligé de partir jusqu'à Tabourt car, la route est quasiment impraticable. Je préfère faire demi-tour à partir d'Ait Issaâd et gagner plus de temps», nous a déclaré un transporteur. Par ailleurs, le problème du transport que vit la population de Tabourt se manifeste grandement surtout quand il y a une urgence. «Notre village est marginalisé. On souffre du manque de transport comme les autres secteurs d'activité», dira un villageois qui ajoute que le comité du village a déjà interpellé responsables concernés pour agir et mettre fin aux problèmes des citoyens mais les doléances des habitants sont restées toujours lettres mortes. Yassina Kassouri