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Le réformateur contrarié
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Publié dans El Watan le 18 - 02 - 2014

Il représente le courant réformateur du système algérien. Connu pour son sens élevé de l'observation et la finesse de son analyse, il attire toutes les attentions à chacune de ses rares déclarations.
Celles-ci sont toujours scrutées, analysées et relues à la recherche des indices permettant de comprendre l'orientation du système politique algérien.
Mouloud Hamrouche, 71 ans, candidat à la présidentielle de 1999, est un homme politique à l'épaisseur reconnue. Ses prises de parole, comme quand il choisit de garder le silence, sont interprétées. Et ce n'est pas fortuit. Mouloud Hamrouche reste, historiquement, la personnalité politique qui maîtrise les rouages du système.
Né le 3 janvier 1943 à Constantine dans une famille de révolutionnaires, Mouloud Hamrouche a un parcours très riche. Il participe, très jeune, à la guerre de Libération nationale en accomplissant, dans un premier temps, des missions de liaison et de contact avant de rejoindre le maquis de la Wilaya II. Un maquis d'où il a été évacué vers la Tunisie en raison de son jeune âge, 15 ans.
A l'indépendance, l'homme a d'abord servi dans les rangs de l'armée en tant qu'officier instructeur, avant d'être muté par le président Houari Boumediène au service du protocole dont il devint le directeur. Avec le président Chadli Bendjedid, Mouloud Hamrouche conserve dans un premier temps le poste de directeur du protocole, avant d'endosser le costume de secrétaire général du gouvernement, puis de la Présidence.
«Père des réformes… avortées»
Cette expérience aux affaires permet à Mouloud Hamrouche de s'illustrer en politique. Il élabore l'unique recette nécessaire pour la réforme du système du parti unique. Une recette dont la mise en œuvre a débuté dès les premier mois de 1988. Les événements d'Octobre 1988 n'ont fait que confirmer sa nécessité.
L'adoption, en 1989, de la nouvelle Constitution, qui a ouvert la voie au pluralisme politique, a aidé davantage Mouloud Hamrouche, qui a remplacé Kasdi Merbah à la tête du gouvernement, à se lancer dans une large politique d'ouverture : adoption de la loi sur la monnaie et le crédit, pièce centrale de la gestion de l'économie ; naissance de la presse privée ; ouverture totale des médias publics et encouragement de la pluralité politique.
Ce fut l'unique moment où l'Algérie a goûté à la vraie démocratie. Mouloud Hamrouche tente même de réformer le FLN, dont l'image passe mal pour de larges couches de la société. Cependant, ce processus est stoppé net dès 1991. En juin de la même année, il claque la porte du gouvernement.
Mais sans renoncer à ses engagements et à ses idées. Pour lui, «tant que le même système est en place, on ne peut parler que d'un seul mandat». C'est ainsi qu'il s'affiche toujours aux côtés des initiatives s'inscrivant dans le cadre «des mécanismes prévus dans la Constitution de 1989».
Refusant de prendre part à la présidentielle de 1995, Mouloud Hamrouche s'engage pleinement dans celle de 1999. Il mène une forte campagne, mais jette l'éponge à la veille du scrutin en compagnie de six autres candidats qui protestent contre «un début de fraude en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika».
Depuis, il s'est éclipsé de la scène politique. Renonçant à lancer son propre parti, il se contente de sorties sporadiques où il réaffirme les mêmes principes. En dépit du silence qu'il s'est imposé, son nom est cité à chaque élection importante et à chaque fois que le pays traverse une crise politique de grande ampleur.
Sollicité par ses proches pour une éventuelle candidature à la présidentielle du 17 avril prochain, le père des réformes des années 1990 fait finalement une sortie où il souligne la sensibilité du moment que traverse le pays.
Tout en restant fidèle à lui-même, il appelle à un «compromis» et met en garde contre toute attitude qui risquerait de «gâcher les opportunités» et déboucher sur de «nouvelles victimes».


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