Les éléments de la cellule de protection de l'environnement de la gendarmerie d'Oran ont traité 209 affaires d'extraction et de transport de sable sans aucune autorisation. Malgré l'important dispositif mis en place pour lutter contre le pillage du sable, ce phénomène continue à prendre de l'ampleur dans certaines localités de l'ouest du pays, notamment à Oran. Les éléments de la cellule de protection de l'environnement de la gendarmerie d'Oran ont traité 209 affaires d'extraction et de transport de sable sans aucune autorisation. La majorité des affaires ont été enregistrées à Oran. Les gendarmes ont arrêté 212 individus impliqués dans ces délits. Les auteurs souvent organisés en réseaux spécialisés sévissent généralement la nuit. Pelles à la main, ils extraient du sable qu'ils rechargent à bord de camions. Plusieurs associations chargées de la protection de l'environnement ont dénoncé ce fléau qui n'est pas conséquence pour ces zones balnéaires. Flairant le filon, la mafia du sable ne recule devant rien pour piller des plages et approvisionner souvent des carrières clandestines ou des chantiers de construction. Les autorités locales indiquent, pour leur part, que ce phénomène de pillage de sable est sanctionné par la loi, au même titre que les autres infractions relatives aux forages illicites. Le sable marin demande moins de ciment que le sable des dunes, ce qui fait revoir à la baisse les frais de construction. Certains rapports attestent que la différence n'est pas énorme entre les deux types de sable. L'équivalent de sable, paramètre permettant de mesurer la propreté du sable, montre une valeur supérieure à 88% pour le sable d'origine marine contre une valeur de 85% pour celui extrait des dunes. La valeur tolérée doit être supérieure à 80%.