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Quand les rêves d'un dictateur s'effilochent
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Publié dans El Watan le 26 - 04 - 2014

Dès son indépendance en 1960, la Somalie annonce ses revendications territoriales. Le pouvoir central veut unifier alors le pays, la «Grande Somalie» regroupant les territoires peuplés de Somals.
Elle comprend le Nord, le Sud, l'Ogaden, Djibouti appelé la côte française des Somalis et les districts nord du Kenya. L'Ogaden, le Haud et les régions voisines sont sous la souveraineté de l'Ethiopie, les districts nord relèvent de l'intégrité territoriale du Kenya.
Mais la Somalie est aussi une mosaïque de tribus et de clans, dont chacune délimite son territoire.Divers clans composent la nation des Somalis, parmi eux les Darod, Dir, Haweye,Sab, Issak. Ces derniers constituent aussi une partie importante de la population de Djibouti. Le plus important est celui des Darod auquel appartient la majorité des habitants de l'Ogaden et des districts nord du Kenya. Allié des Etats-Unis, Naïrobi est aussi menacé que l'Ethiopie et le Djibouti par les revendications territoriales somaliennes. Sa frontière nord est peuplée de Somalis.
Mogadiscio se heurte, en conséquence, à l'Organisation de l'unité africaine (OUA), aujourd'hui l'Union africaine (UA) à sa création en 1963. En effet, un des articles de la Charte de celle-ci fait état de l'intangibilité des frontières héritée de la période coloniale.
Syad Barre prend le pouvoir par un coup d'Etat en 1969 et ravive le projet de la «Grande Somalie». Les habitants des districts nord du Kenya sont Somalis. Ils se soulèvent en 1963 contre le président kenyan, Jomo Kenyata, qui signe par la suite un accord de défense avec l'Ethiopie menacée elle aussi par les ambitions expansionnistes de la Somalie. Quand les troupes somaliennes ont tenté d'envahir l'Ogaden qui est sous souveraineté de l'Ethiopie, Naïrobi, allié américain, s'est rangé du côté d'Addis-Abeba allié soviétique. Moscou, de son côté, prend position en faveur d'Addis-Abeba, alors que Mogadiscio est son allié. L'Union soviétique a signé un accord d'amitié et de coopération en 1974, que Syad Barre rompt en 1977 suite à la vision de Moscou favorable à l'Ethiopie, et bascule dans le camp américain.
La Somalie perd la guerre avec l'Ethiopie. Un échec qui se répercute même sur la stabilité intérieure du pays. Eclate alors en 1981 la guerre civile, suite à la rébellion du Nord qui finit par être réprimée dans le sang. Le président Barre tombe en 1991. Il tente en vain de récupérer le pouvoir pour ensuite fuir, en avril 1992, vers le Kenya et s'exiler au Nigeria. Toutefois la perspective de la construction d'un Etat nouveau tarde.
Alors qu'avec la fin de la guerre froide, le continent entame son expérience quant à l'instauration de la démocratie sur le pluralisme politique. Mais le pluralisme a aiguisé, comme dans beaucoup de pays africains, les particularismes claniques étouffés jusque-là par la dictature. Et en 1991, le Somaliland profite de la désintégration du pouvoir central pour annoncer son indépendance. En 1998, c'est au tour du Puntland de proclamer son autonomie. Ainsi le projet de «Grande Somalie» a fini par s'effriter provoquant même dans son sillage la désintégration de ce qui constitue jusque-là la Somalie.


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