Le site français mondafrique.com poursuit ses révélations sur les biens des hauts responsables algériens en France. Après les appartements, les comptes et la carte de séjour de Amar Saadani à Paris ainsi que l'appartement du nouveau ministre de l'Industrie, Abdessalem Bouchouareb, le site révèle les biens de la veuve et de la fille de l'ancien n°2 du DRS, Smaïn Lamari, dans la capitale française. «Le patron du FLN, Amar Saadani, a accusé Mondafrique d'être le bras armé du DRS (Services algériens) lorsque le site a publié des articles sur ses biens immobiliers à Paris. Or, jamais le DRS, hélas, n'a cherché à divulguer de telles informations. Et pour la bonne et simple raison que beaucoup de hauts gradés des Services algériens, ou du moins leurs familles, possèdent eux aussi de coquets appartements à Paris», écrit Nicolas Beau, responsable et fondateur de ce site, dans un article mis en ligne avant-hier sous le titre «Mondafrique, bras armé du DRS». Selon lui, «les proches du président Bouteflika sont loin d'être les seuls à posséder des appartements à Paris». «Mondafrique a ainsi découvert, grâce à un de ses lecteurs bien informés, que l'épouse et la fille de feu le général-major Smaïn Lamari possédaient également une société civile immobilière (SCI) du nom de Sabri. Créée en 2005, soit deux ans avant le décès du n°2 du DRS, cette SCI est propriétaire d'un appartement situé dans le très chic 16e arrondissement, vendu pour près d'un million d'euros», précise-t-il. La SCI des Lamari, ajoute-t-on dans le même article, a même procédé, en 2011, à la majoration de son capital. «Apparemment, cet achat n'a pas mis Amal et Fatma Lamari sur la paille. Lors d'une assemblée générale en 2011, leur société Sabri a augmenté son capital de la somme de 99 000 euros. Une preuve, s'il en était besoin, que la SCI dont l'objet est ‘la prise de participations dans toutes les sociétés civiles et commerciales' et ‘l'acquisition ou la construction de tous immeubles', a encore quelques beaux projets à son actif», explique également Mondafrique.