Faute d'une gestion rationnelle des déchets ménagers, la commune de Chabet El Ameur croule sous les ordures. Des tas d'ordures sont éparpillés à travers tous les coins et recoins de la ville depuis le début de ce mois de Ramadhan. Le quartier El Istiklala, à quelques encablures du siège de l'APC, est un exemple vivant du manque d'hygiène et de salubrité. Là, les détritus jonchent tous les espaces extérieurs des blocs d'habitation. Même situation à la cité du 5 Juillet où mêmes les quelques bacs à ordures mis en place par les autorités locales se sont avérés largement insuffisants pour contenir les importantes quantités d'ordures qui y sont jetées par les résidents. Cette partie du centre-ville est la plus pénalisée par les odeurs provenant de la décharge sauvage se trouvant au bord de la RN 68. Le projet de réalisation d'une décharge contrôlée inscrit au profit de la localité risque de ne jamais voir le jour à cause du manque de terrain. Au quartier dit Groupement nord, des décharges sauvages poussent comme des champignons. Même les villages croulent sous les ordures, car l'APC ne dispose que de trois engins de ramassage de déchets dont un est en panne depuis plusieurs mois alors qu'un autre est dans un état défectueux. «Nous avons demandé aux autorités de la wilaya une aide pour l'acquisition d'un autre engin, mais la procédure d'achat a pris beaucoup de temps», nous dira le P/APC. Outre cela, les éboueurs de la commune se plaignent des mauvaises conditions de travail et se du manque de tenues, de gilets et de godasses pour assurer leur pénible tâche.