Le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, a souligné, jeudi à Alger, la nécessité de prendre les mesures organisationnelles et juridiques qui s'imposent pour régler définitivement les problèmes dont souffre l'Entreprise portuaire d'Alger (EPAL), a rapporté hier l'APS. Dans une déclaration à la presse lors d'une visite effectuée au port d'Alger en compagnie du ministre des Finances, Mourad Medelci, le ministre des Transports a affirmé que « les efforts déployés par l'EPAL et la Direction des douanes ont montré qu'ils n'étaient plus en mesure de régler les problèmes posés ». Aussi, « des mesures doivent-elles êtres prises, tant sur le plan organisationnel que sur le plan juridique, afin de sortir de la situation que nous avons connue par le passé », a-t-il dit. Une situation « au cours de laquelle les marchandises s'amoncelaient, et à chaque fois, on se limitait à prendre des mesures exceptionnelles », a-t-il rappelé. Sur un autre plan, M. Maghlaoui a indiqué que le port constitue le poumon de l'économie nationale du fait que 95% des échanges extérieurs passent par cette infrastructure. « Pour peu que celle-ci soit bien gérée, elle pourrait grandement aider au bon fonctionnement de l'économie ; dans le cas contraire, elle deviendra une entrave à son développement », a-t-il soutenu. A une question sur l'éventualité de l'aménagement d'un nouveau port à Alger, le ministre a indiqué que « des études sont en cours pour déterminer si la région centre avait besoin d'un nouveau port ». De son côté, M. Medelci a déclaré que la visite de travail qui l'a conduit au port d'Alger a été sanctionnée par la prise de mesures « garantissant la protection du citoyen ». Un texte juridique stipulant la saisie des marchandises prohibées par la loi algérienne ainsi que le véhicule utilisé pour le transport de ces marchandises sera promulgué, a-t-il annoncé.