En évoquant les conditions déplorables dans lesquelles ils habitent depuis plus de 35 ans, les habitants qui ont élu domicile dans les grottes de Ras El Aïn s'interrogent sur les conditions d'attribution de logements. «Quel sera notre devenir?» se demandent les familles qui ont élu domicile dans les grottes de Ras-El-Aïn (secteur urbain de Sidi El Houari), et qui n'ont pas bénéficié de logements à ce jour. En évoquant les conditions déplorables dans lesquelles ils habitent depuis plus de 35 ans, ces citoyens s'interrogent sur les conditions d'attribution des logements. «Les quartiers Les Planteurs, Ras El Ain et Sidi El Houari ont bénéficié de plusieurs opérations de relogement alors que nous qui vivons dans des grottes, et malgré les promesses de responsables, nous avons été écartés de ces opérations sans aucune explication, et nos habitations menacent de s'écrouler», affirment-ils. Aujourd'hui, d'aucuns s'interrogent sur ce qu'il adviendrait de la population y habitant si un séisme ou des inondations importantes venaient à se produire. Ce serait, sans aucun doute, une catastrophe aux conséquences des plus néfastes. Les citoyens qui ont élu domicile dans ces grottes, lancent un cri de détresse aux autorités locales pour qu'ils soient relogés dans les plus brefs délais. «Les risques d'éboulement sont omniprésents ainsi que les risques d'inondation en cas de fortes précipitations et les autorités ne se soucient pas de cette situation cauchemardesque dans laquelle nous vivons», ajoutent-ils. Rappelons qu'une opération de relogement de 450 familles du quartier «Les Planteurs» a été organisée samedi dernier en attendant la livraison de 4 000 autres en cours de réalisation. L'opération sera forcément graduelle car, en tout, 11000 unités sont prévues pour ce quartier qui en compte 20 000 habitants.