Le Prix de la Nouvelle fantastique d'expression française a été décerné, mardi après-midi, à la faveur de la tenue du SILA, à Mme Gamar Essia Benbakir. Le concours a été lancé par l'Institut français autour du genre fantastique à destination de toutes les jeunes plumes algériennes. Alexis Andreas, conseiller de coopération et d'action culturelle et directeur de l'Institut français d'Algérie, a indiqué que ce prix de la Nouvelle fantastique a pour vocation d'encourager «la créativité littéraire vers un genre fictionnel souvent délaissé dans la littérature algérienne et qui pourtant comporte un héritage patrimonial important, laissé notamment par la présence de créatures fantastiques dans les récits de la tradition orale. Ce prix vise à récompenser les auteurs fantastiques les plus audacieux et à faire émerger de nouvelles plumes algériennes d'expression francophone». Après réception d'une centaine de textes émanant de tout le territoire national, seules dix nouvelles ont été primées par un jury spécialisé. Les dix textes ont fait l'objet d'une publication à l'occasion du SILA, en partenariat avec l'éditeur Média Plus. La lauréate, Gamara Essia Benbakir, s'est dite heureuse de recevoir une telle distinction. Elle espère toutefois que les centres culturels algériens multiplient ce genre d'initiative afin que l'on puisse découvrir de nouvelles plumes «surtout que le conte et la nouvelle sont quelque chose d'inné ? Nous avons tous baigné dans cet univers. Je suis sûre que cela trouvera écho dans notre Algérie profonde et dans les autres villes. Au fond de nous-mêmes, il reste toujours quelque part un enfant qui rêve d'irréalisme et de fantastique. Et d'oublier la réalité qui n'est pas toujours rose». Il est à noter que ce concours sera reconduit en 2015 avec une nouvelle thématique portant sur le(s) climat(s). L'écrivaine Maïssa Bey sera la marraine de cette deuxième édition.