Six familles de la commune d'El Achour ont bloqué, le week-end dernier, l'accès au siège de l'APC pour dénoncer la « hogra » dont elles font l'objet. Ces familles, sinistrées du séisme du 21 mai 2003, ont été relogées dans des tentes à Oued Romane dans l'attente d'un recasement provisoire dans des chalets. Mais ce recasement, ont expliqué ces familles, n'a pas été fait. « Alors que d'autres sinistrés de la commune ont bénéficié de chalet, cela n'a pas été le cas pour nous », ont-elles déclaré. D'après les responsables intérimaires de l'APC d'El Achour, le premier responsable de cet abandon n'est autre que l'ancien P/APC. Un responsable qui a fait l'objet d'un retrait de confiance le mois de janvier dernier. Contacté, celui-ci a indiqué que le problème des sinistrés du séisme est géré directement par la wilaya d'Alger à travers ses circonscriptions administratives. « Ces familles ont été déclarées sinistrées après le séisme du 21 mais 2003. Leurs bâtisses ont été classées rouge par le CTC. A la suite de ce diagnostic, nous avons signalé à la wilaya qui nous a donné des tentes, de l'eau et même des soins médicaux », rappelle l'ancien P/APC avant de préciser au sujet des chalets que « c'est en réalité à la wilaya qu'incombe cette tâche. Néanmoins si tout allait bien au sein de notre assemblée, on pourrait bien faire une délibération sur ce petit problème et acheter des chalets pour ces familles avec les moyens de la commune ». La commune d'El Achour est traversée pour rappel par un blocage après le retrait de confiance à l'ancien P/APC.
