Les prix du pétrole s'enfonçaient de nouveau, hier, en cours d'échanges européens, plombés par des perspectives économiques mondiales faibles et une offre toujours surabondante malgré la révision à la baisse de la production américaine en 2015. Le baril de brent de mer du Nord pour livraison en janvier valait 66,04 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 80 cents par rapport à la clôture de mardi. A New York, les cours reculaient également à l'ouverture, hier, plombés par la révision à la baisse des perspectives de demande en 2015 par l'OPEP avant la diffusion des chiffres sur les stocks de brut aux Etats-Unis. Vers 14h20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en janvier reculait de 1,52 dollar à 62,30 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), évoluant à des niveaux inédits depuis 2009. «Le marché du pétrole est de nouveau complètement assommé par un flot de nouvelles et de données qui restent très baissières», a souligné Matt Smith de Schneider Electric. Les investisseurs sont dans l'attente de la diffusion du rapport hebdomadaire des autorités américaines sur les stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis. Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones, les stocks de brut auraient baissé de 2,7 millions de barils la semaine dernière, tandis que les réserves d'essence et de produits distillés auraient augmenté respectivement de 2,2 millions de barils et 600 000 barils.