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Chelghoum Laïd
Turbulences à la zone industrielle
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2006

Entre la Société de gestion immobilière (SGI) de Chelghoum Laïd (ex-EGZI) et les investisseurs, y élisant domicile, le courant ne passe pratiquement plus. Ceci est valable au moins pour une bonne dizaine d'opérateurs qui n'ont pas fait dans la dentelle pour décrier la « gestion tumultueuse » préconisée par la SGI.
Selon les documents qui nous ont été remis, toutes les défaillances dévoilées par les contestataires : insécurité des lieux, manque d'hygiène, défectuosité du réseau anti-incendie, détérioration des routes et voies d'accès, ne seraient que l'aboutissement logique d'une gestion archaïque dont le premier responsable de l'établissement en serait l'inspirateur. « La SGI a failli à ses engagements vis-à-vis de tout ce que requiert comme intelligence et professionnalisme la prise en main d'une zone industrielle de l'ampleur de celle de Chelghoum Laïd (l'unique ZI de la wilaya de Mila), ainsi qu'à l'égard des investisseurs », lit-on dans les déclarations sur l'honneur qui nous ont été transmises. Les quelques interlocuteurs interrogés ne considèrent pas avoir mis les pieds dans le plat en ruant dans les brancards, car la foultitude de carences portées au crédit du directeur général de la SGI les pénalisent grandement et constituent un handicap sérieux à la bonne marche de leurs investissements. D'autant plus, martèlent-ils, qu'au sens des dispositions du décret 84-55 du 3 mars 1984, notamment les articles 17, 18, 20, 21 et 22, il est prescrit que la prise en charge de l'éclairage public à l'intérieur de la zone industrielle, la sécurité des biens et des personnes, l'hygiène, le bon état des routes, l'entretien et la maintenance des réseaux, sont du ressort de l'organisme gestionnaire. Une histoire de surfacturation ! Abordé au sujet des griefs formulés par ses pourfendeurs, surtout concernant la prolifération tous azimuts des dépotoirs et les amoncellements de gravats qui ont connu des pics tout au long de la bande verte délimitant la zone industrielle et la zone d'habitation urbaine, ainsi que l'absence d'une clôture de protection, et les anomalies de l'éclairage qui laisse vraiment à désirer, le DG de la SGI trouve que ces insuffisances résultent du manque à gagner, dès lors que certains industriels ne participent pas au financement des opérations d'entretien et de gestion des espaces communs. Il estime par ailleurs que le tableau n'est pas aussi sombre comme le font miroiter quelques opérateurs qu'il qualifiera de boutefeux, voire de « trublions ». En tout cas, ces derniers refusent de « casquer » pour des prestations qu'ils disent « fictives et injustifiées » et exigent mordicus en contrepartie de tout service exécuté la présentation de rattachements et de supports des travaux éventuellement effectués. « Nous payons rubis sur l'ongle à l'APC l'ensemble des taxes foncières sur l'entretien des réseaux, l'assainissement et l'éclairage, mais à chaque fois la SGI nous facture pratiquement les mêmes prestations », affirme un responsable d'une entreprise publique. En clair, il s'agirait selon notre interlocuteur de « double emploi » de redevances pour les mêmes prestations soi-disant fournies. A titre illustratif, le gérant de Sapta ne s'explique pas sur quelle base la SGI lui a facturé au titre de l'exercice 2005 le montant de 14 millions de centimes comme quote-part de participation à l'entretien de la ZI, après qu'il eut payé à l'APC 1 million de dinars comme frais d'entretien des réseaux divers. En réalité et au vu des multiples constatations visuelles effectuées sur le site tant décrié, l'on est arrivé à la conclusion que l'état des lieux est en effet on ne peut plus déplorable. La zone industrielle de Chelghoum Laïd, véritable pôle de promotion de l'investissement à l'échelle de la wilaya, s'étale sur une superficie globale de 207 ha et comprend 113 lots représentant une superficie cessible de 146 ha. Une dimension qui devrait lui ouvrir de prometteuses perspectives de développement socioéconomique sur le plan local, pour peu que l'on vienne à faire du « bon ménage » et aplanir les différends qui phagocytent son bon fonctionnement.

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