Le gouvernement, qui cherche les moyens de prémunir l'économie nationale des effets de la crise due à la baisse drastique des prix du pétrole, opterait pour un durcissement des conditions d'importation par le biais de nouvelles «normes» et d'un nouveau dispositif de contrôle fiscal que le ministre de l'Industrie et des Mines a qualifié, hier, de «marquage fiscal», sans plus de détails. Abdessalam Bouchouareb s'exprimait lors de la cérémonie de remise du Prix algérien de la qualité 2014, décerné à l'hôtel El Aurassi. Evoquant le Conseil du gouvernement qui s'est tenu dans la matinée d'hier, le ministre, tout en estimant que «l'Algérie à les capacités de résister» dans la conjoncture difficile actuelle, aux effets de la chute des prix du pétrole, a souligné que le gouvernement va mettre en place «tout de suite et très vite un dispositif pour protéger l'économie nationale et aller vers plus de traçabilité, plus de formel et un marquage fiscal» pour augmenter la résilience du pays face aux chocs externes. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a convoqué hier le Conseil du gouvernement en vue d'étudier «le cadrage financier du plan quinquennal 2015-2019», doté d'une enveloppe globale de 262 milliards de dinars. Le ministre des Finances, Mohamed Djellab, devait présenter à cette occasion une note sur les dotations des différents secteurs en prenant en considération la nouvelle conjoncture financière. La réunion du gouvernement intervient en prélude au prochain Conseil des ministres consacré à l'adoption du plan quinquennal 2015-2019, qui doit se tenir avant la fin de l'année sous la présidence de Abdelaziz Bouteflika, avant la signature officielle de la loi de finances 2015.