Le bilan annuel 2014 communiqué par la sûreté de wilaya de Béchar fait ressortir une baisse sensible de la criminalité et du trafic de drogues par rapport à l'année 2013. De ce bilan, on retiendra que 74 affaires traitées et résolues ayant impliquées 91 individus et une saisie globale de 616,468 kg de kif traité et 857 comprimés psychotropes toutes marques confondues, ont été opérées grâce, indique le communiqué, à l'occupation du terrain et aux efforts déployés par les éléments de la BRI en collaboration avec les services du centre régional de lutte contre la criminalité. Ce centre vient d'être récemment doté de moyens approprié. Ces efforts, ajoutent le communiqué, ont permis à ces services d'assurer la sécurité et la quiétude de la population, notamment à l'occasion d'événements majeurs comme les manifestations sportives et culturelles (fêtes de fin d'année, mouloud Ennabaoui) qui avaient drainé des foules nombreuses. Néanmoins, le bilan annuel fait ressortir des affaires traitées par différentes structures de la sûreté de wilaya qui ont culminé avec 1213 affaires dont 1144 délits (512 contre des personnes et 632 contre des biens) ont été élucidées et ayant impliqué 734 personnes dont 18 mineurs et 83 femmes. À noter que les délits commis contre les personnes concernent en particulier les coups et blessures volontaires à l'arme blanche, la vente ou détention de stupéfiants, la vente illicite de boissons alcoolisées, etc. S'agissant de la sécurité routière, il est à noter que 110 accidents de la route ayant entrainé le décès de 3 personnes et 117 blessés ont été enregistrés. Les statistiques fournies font état d'une baisse du taux d'accidents par rapport à 2013 année meurtrière puisqu'il a été enregistré au cours de cette année 189 accidents de circulation avec 14 personnes décédées et 200 blessées. De plus en 2014 des contraventions au nombre de 305 PV et mise en fourrière de 1695 motocyclettes ont été dressées. Le bilan souligne que ces accidents de la route sont dus à 88% au non respect du code de la route et l'élément humain reste toujours à l'origine de l'hécatombe routière.