- Samedi : Sellal est à Ouargla, où il est venu affirmer que seraient décimés «tous ceux qui se mettent sur notre chemin». Reste à savoir si le «notre» fait référence au peuple. On a comme un doute. Du côté de l'ouest du pays, la crise du carburant est de retour. L'ironie pour un pays pétrolier. Au moins, l'armée reste efficace et décime un groupe terroriste à Boumerdès. Efficacité, c'est le vœu qu'on fait pour Algérie Télécom qui fête ses 13 ans. - Dimanche : Pour Naftal, la pénurie du carburant n'est qu'une illusion. La fuite en avant face aux vrais problèmes, un classique à l'algérienne. Le FLN aussi récite ses classiques, Belayat tente une énième fronde contre Saadani, cette fois, l'organisation du congrès est en cause. Au passage, cela n'intéresse personne. Un peu comme la nouvelle mouture de la Constitution, qui, à force de mystère, finit par lasser. Même Grine reste «sans commentaire», une première. - Lundi : Tebboune n'en finit plus avec les promesses sur le logement. Est-il au courant que Sellal veut tout rationaliser ? Deux qui doivent entendre Sellal ces jours-ci, ce sont Thami et Raouraoua, qui doivent s'expliquer sur l'échec CAN-2017. Rendre des comptes, un concept nouveau pour nos dirigeants, et il fallait que ce soit du foot. Belaïz poursuit sa quête de modernité administrative et promet la carte d'identité remise le jour du dépôt du dossier. On a hâte de voir cette magie à l'œuvre. - Mardi : Nouveau coup dur pour Bengherbrit qui retient son souffle face à une nouvelle grève des enseignants. Ses difficultés passent cependant inaperçues face à l'ANP qui découvre des armes à la frontière avec la Libye. D'ailleurs, l'ONU choisit Alger pour mener le 2e round du dialogue interlibyen. Lamamra prend plaisir à la médiation. La preuve, il serait en train de monter un plan pour une sortie de crise au Yémen, à défaut de trouver une solution à la crise algérienne qui ne relève pas des AE, après tout. - Mercredi : Le FMI tire la sonnette d'alarme pour l'économie algérienne, fragilisée par la chute du pétrole. Etonnant. Le «mal hollandais» mériterait d'être renommé mal algérien. Hanoune est de sortie médiatique et cette fois, c'est l'open sky qui est en cause et qui ferait de «l'Algérie un deuxième Irak». On ne demandera pas pourquoi, notre attention est captivée par le lancement de Constantine capitale de la culture arabe, qui brille de mille feux et mille couacs. - Jeudi : Hanoune demande à Bouteflika de «libérer le projet de réforme constitutionnelle». Etant la seule «opposante» à être entendue par le sérail, on peut avoir bon espoir. On a du mal à en avoir pour la convocation d'officiers du DRS par des avocats dans l'affaire Est-Ouest. Pour rouler sur celle-ci, Yousfi promet la fin des pénuries de carburant «d'ici 2020», comme s'il était certain de rester en poste, de préférence toujours sous Bouteflika, qui achève péniblement sa 16e année au pouvoir. - 5000 gendarmes pour assurer le bon déroulement de l'ouverture officielle de Constantine capitale de la culture arabe. Le contrôle des masses, c'est aussitôt la culture politique arabe contemporaine !