« Interroger l'histoire pour comprendre le présent et construire l'avenir est une démarche incontournable. S'il est aisé d'énoncer ce principe universel, il n'est pas moins vrai que sa mise en application est loin d'être aisée du fait des incontournables facteurs de divers domaines de l'activité humaine qui y interfèrent. » Partant de cette idée, les organisateurs du centenaire du cercle « Les jeunes Algériens » s'attellent, par le biais d'innombrables activités, à dépoussiérer « notre mémoire à laquelle ont participé les citoyens de Tlemcen : dès l'aube du 20ème siècle, la société algérienne allait vivre sa Nahda (Renaissance), à l'exemple de celle de cheïkh Mohamed Abdou qui, en visite en Algérie en 1903, se rendit à Tlemcen où il rencontra plusieurs personnalités. » Nous apprendrons qu'alors, la vie sociale avait connu une dynamique nouvelle ayant comme éléments moteurs des personnes issues de familles modestes, pour la plupart des enseignants. C'est ainsi qu'est né le cercle « Les jeunes Algériens » en 1904 et, suite à des années de démarches, de nombreuses entraves administratives et d'enquêtes policières, « l'imprimatur des autorités coloniales ne fut concédé qu'en 1910. » Plus tard, le mouvement associatif connaîtra alors un développement à la mesure de l'attente de la société tlemcénienne connue depuis des siècles pour sa tradition culturelle. Pendant les deux jours que durera cette manifestation, organisée sous le haut patronage du président de la République, les visiteurs et les invités auront tout le loisir de suivre, à la bibliothèque centrale Abdelmadjid Meziane de l'université Abou Bekr Belkaïd, un programme riche dont des conférences, différentes expositions, des soirées musicales... » Aujourd'hui, l'association Le cercle clôture un siècle d'existence riche en activités sociales, culturelles, artistiques, voire politiques. Bon vent à ces « jeunes Algériens ! »