Décidément, le problème du billet de 200 DA, dont le retrait de la circulation a été décidé pour une période s'étalant jusqu'à 2024, continue de faire des vagues au sein de certaines administrations, qui se donnent le droit d'imposer leur loi aux simples citoyens. Hier, c'est un client d'Algérie Télécom qui en a connu l'expérience, en allant payer sa facture de téléphone à l'agence d'Algérie Poste de Aïn S'mara, ville située à 15 km de Constantine. Déjà, il faut attendre son tour pendant une demi-heure dans une agence trop exiguë pour offrir les moindres commodités, aussi bien pour les employés que pour le public. Arrivé devant l'unique guichet de l'agence, notre client s'est vu refuser le fameux billet de 200 DA, qui est toujours en circulation, et demeure valable dans toutes les transactions commerciales, sauf à Algérie Poste. Arguant avoir reçu une note administrative, et soutenue par son responsable, la préposée au guichet s'est entêtée à refuser de prendre le billet. Mais en fait, Algérie Poste n'est pas une entreprise étrangère pour se permettre de refuser d'encaisser un billet de la monnaie nationale. Tout cela pour ne pas avoir à échanger ces billets à la Banque centrale. Une question se pose : Algérie Poste a-t-elle le droit d'imposer sa loi à ses clients ?