Des enseignants de la faculté de droits et sciences politiques de l'université Akli Mohand Oulhadj de Bouira ont organisé lundi dernier un mouvement de protestation pour dénoncer l'insécurité et l'état d'anarchie qui règnent au niveau de la faculté. Pour certains enseignants, les conditions de travail ne sont pas réunies au niveau de ce département. Le recours à cette action est dû aux comportements d'un étudiant exclu par l'université qui aurait menacé un enseignant de la faculté, membre du conseil de discipline. «L'étudiant a récidivité et a proféré des menaces à égard de l'un de nos collègues, membre d'un conseil de discipline de l'université», nous disent les enseignants. Pour rappel, fin février dernier, un étudiant qui avait agressé une enseignante avait été traduit devant le conseil de discipline de l'université et la commission a statué sur son cas en décidant de l'exclure de l'université pour une durée de deux ans. Les protestataires qui ont rappelé ce cas qualifié de gravissime dénoncent ces comportements violents et incombent la responsabilité aux responsables de l'université. Par ailleurs, la grève enclenchée depuis 5 jours par les enseignants dans un établissement moyen dans la commune d'Ouled Rached se poursuit toujours. Les enseignants ont tenu à dénoncer l'insécurité qui règne au niveau dudit CEM. Selon eux, une enseignante avait été insultée à l'intérieur de l'établissement par des élèves exclus. Des extras se baladent dans la cour de l'établissement sans être inquiétés par l'administration, a-t-on souligné. D'autres faits comme des vols ont été également signalés par les grévistes qui réclament le renforcement du personnel de l'éducation et la délocalisation de la station de bus, alors source de gênes et de nuisances pour les élèves et le personnel enseignant.