A quoi leur a-t-il servi d'être diplômés de l'Institut régional de musique ? Et la convention passée en 1992 entre le ministère de la Culture et le ministère de l'Education faisant obligation à toutes les directions de ce département de réserver ses postes vacants aux sortants de l'institut, qu'est-ce qu'elle leur a permis d'obtenir ? En vérité, depuis qu'ils ont fait acte de candidature aux postes de prof de musique entre 1997 et 1998, Djamel et Aziz désespèrent d'une suite favorable. Ils ont demandé auprès de la Fonction publique et obtenu l'équivalence de leur diplôme qui leur reconnaît le rang de PEF, ainsi qu'on le leur a exigé. Puis, tout récemment, ils ont appris que le recrutement pour de tels postes exige un diplôme plus élevé. Tout au plus, a-t-on proposé à l'un d'eux un poste au titre de l'emploi de jeunes. Pourtant, que ce soit à ce titre ou au titre de contractuel, l'un et l'autre des deux jeunes diplômés de l'institut ont exercé par le passé plusieurs mois dans des établissements scolaires. C'est dire si les deux jeunes diplômés de l'IRM désespèrent devant l'absence de perspectives.