L'opérateur de téléphonie mobile Djezzy a proposé une offre de départ volontaire à ses employés. Selon le ministre du Travail, la société doit appliquer le droit national. «Il est inadmissible que des cadres algériens soient expulsés et remplacés par d'autres cadres ramenés de l'étranger. Un dossier est ouvert. Et si la situation l'impose, la justice sera actionnée», menace-t-il. Il est indiqué que l'Inspection du travail suit le dossier et pourrait engager les actions «qui s'imposent». Des informations ont fait état, en août dernier, d'un délai accordé aux travailleurs, au-delà duquel il sera procédé au licenciement sans condition de près de 1200 employés. Le ministre du Travail évacue, par ailleurs, toute politique d'austérité dans le secteur public. «L'Etat algérien est souverain. La politique d'emploi engagée va actuellement dans la direction de la diversification dans le secteur économique. Les départs en retraite ne sont pas remplacés, mais il y a redéploiement des effectifs. Il y a une politique de rigueur budgétaire qui est adoptée, mais nous ne pratiquons pas l'austérité. Nous ne licencierons pas des centaines de travailleurs pour les beaux yeux de quiconque», résume M. El Ghazi en faisant un clin d'œil aux chiffres avancés par la Banque mondiale qui évoquent un sureffectif dans la Fonction publique. M. El Ghazi, dont le département est partie prenante dans les préparatifs de la prochaine tripartite, affirme que la proposition de la retraite anticipée n'est pas à l'ordre du jour du gouvernement.