Né en 1938 à Mascara, Mohamed Bessouf est un moudjahid issu d'une famille de combattants. Après l'indépendance, notamment pendant la décennie noire, il a réussi à débloquer des situations difficiles. Pendant les grands événements footballistiques, il a été le seul policier qui a pu faire entendre la raison. Ce lundi 28 décembre, Mohamed Bessouf dit Mokadem, un commissaire-divisionnaire à la retraite, appelé communément ammi Ahmed, a été conduit à sa dernière demeure au cimetière Sidi Senouci de Tighennif, à 20 km de Mascara. Une foule nombreuse est venue lui rendre un vibrant hommage. Ses amis, ses proches, des citoyens des différentes localités de la wilaya de Mascara, d'Oran et d'Alger, des anciens footballeurs, dont Lakhdar Belloumi, et l'ancien arbitre international Mohamed Hansal étaient présents à l'enterrement. Le défunt s'est éteint, dans l'après-midi du dimanche 27 décembre, au domicile familial au quartier du 5 Juillet à Tighennif, à l'âge de 77 ans. Il était en visite familiale, depuis vendredi dernier, à l'occasion de la célébration du Mawlid Ennabaoui. «Après avoir accompli la prière d'el asr, le défunt a rendu son dernier souffle suite à un malaise», nous dira une source proche de la famille du défunt. Feu Mohamed Bessouf a rejoint les rangs de la police en 1964. Il a exercé ses fonctions dans les wilayas de Ouargla et Oran avant d'être muté à Alger en 1969 jusqu'à sa retraite en 2000. «Ammi Ahmed appartenait au peuple algérien», a déclaré son ami Lashab.