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De la tradition à la modernité
Salah Hriz, paysan du cru
Publié dans El Watan le 14 - 02 - 2016

Dans cette famille originaire de Aïn Naga, on est dans l'agriculture vivrière traditionnelle et l'élevage des moutons depuis des générations.
«On cultivait des fèves, des petits pois et on faisait un peu de blé et un peu d'élevage», raconte Salah Hriz, 47 ans, paysan de père en fils. Oui, mais cela c'était avant l'arrivée des serres et des forages par sondes. Il faut quitter la route principale et suivre une longue piste poussiéreuse et cahoteuse pour arriver sur les vastes terres hérissées de grandes serres que Salah exploite du côté de Mansouria, dans la commune de Aïn Naga, à l'est de Biskra, en allant vers Zribet El Oued.
Salah est l'exemple type de la transition réussie qui s'est opérée dans les steppes du Sud d'une agriculture de subsistance à une agriculture d'investissement.
C'est après avoir raté son bac à la fin de l'année 1987 que Salah met un trait définitif sur ses études et se tourne vers le travail de la terre. «J'ai commencé par louer trois petites serres en 1987 et quand j'ai vu que cela marchait plutôt bien, j'ai décidé de me lancer dans la culture de la tomate», explique-t-il. Il finira par exploiter plus de 120 grandes serres pour produire pommes de terre, poivrons, carottes, courgettes, fèves, petits pois et autres légumes. Aujourd'hui, Salah a opté pour la serre chapelle. Comme son nom l'indique, c'est une très grande serre d'un hectare, ou un peu plus, qui coûte 500 à 800 millions de centimes.
Deux sont dédiées à la tomate, les deux autres au cantaloup.
Salah se rappelle que c'est à partir de 2004 que le secteur a vraiment pris son essor lorsque les aides que l'Etat injectait massivement dans le secteur ont commencé à donner des résultats concrets. «Avec les dispositifs CNAC et Ansej, tout le monde est devenu patron. Nous faisons face à un manque de main-d'œuvre très grave qui commence à entraver nos activités», fulmine Salah.
Ce n'est pas tout, le plus grand problème rencontré par notre agriculteur est la commercialisation des produits maraîchers qui sortent chaque jour des serres. «L'Etat doit intervenir pour réguler le marché», dit Salah. «Les autorités viennent nous voir uniquement quand elles veulent montrer des exemples de fellahs qui ont réussi. Nos pistes sont impraticables, le mazout a augmenté, l'électricité n'est pas toujours disponible, les semences sont rares et chères, il n'y a plus de main-d'œuvre et je vous informe que l'année prochaine, il n'y aura pas de pommes de terre», se plaint Salah.
Il a également planté plus de 500 oliviers, mais maintenant qu'ils arrivent à maturité, il faut une main- d'œuvre expérimentée pour récolter, tailler, greffer, sans compter la trituration des fruits, le conditionnement de l'huile et sa commercialisation. Avec l'introduction des grandes serres couvrant un hectare, c'est toute une petite industrie qui s'est installée dans la région pour fournir le système du goutte-à-goutte et de tous les intrants et composants des serres. Leur installation est la spécialité des Marocains, mais il est clair qu'il y a là un nouveau créneau à exploiter.


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