Depuis le séisme de mai 2003, qui a endeuillé les villes de Boumerdès et d'Alger, la famille Ahmed Souki, élisant domicile à la rue des Frères Achache (ex-Levingston), n° 20, sis à Bab El Oued, fait face à un véritable danger. Depuis, elle vit avec la crainte de voir le plafond de leur appartement s'effondrer d'un moment à l'autre, nous dit la mère Souki qui, en dépit des démarches entreprises en direction de l'Opgi et des services techniques de Bab El Oued, prend son mal en patience. « Les autorités locales font la sourde oreille et ne daignent intervenir pour écarter la menace qui pèse sur nous, sous prétexte que cela ne relève pas de leur mission », s'indigne la vieille femme. Plus, l'Apc refuse de nous accorder une autorisation pour pouvoir engager des travaux. Jusqu'à quand faut-il attendre ? S'interroge-t-elle dépitée, devant l'inertie et l'irresponsabilité des élus de l'Apc.