Les médecins exerçant à l'hôpital d'Azazga étaient contents de disposer de logements de fonction depuis quelques années. Un immeuble de 15 logements a été affecté aux médecins spécialistes qui réclamaient d'être logés pour exercer au niveau du secteur sanitaire du chef-lieu. L'immeuble est situé près du stade de Tizi Bouchène. Cela a permis de remettre en fonction de nombreux services spécialisés à l'hôpital, notamment celui de chirurgie. Cependant, il est apparu ces derniers temps un problème lié à l'accès à ces logements de fonction, car situés près de la nouvelle mosquée de la ville. Les nombreux fidèles venant accomplir la prière, laissent leurs voitures en travers du chemin menant aux logements des médecins. L'affluence est nombreuse à la prière du soir et la situation est « critique » pendant le mois de Ramadhan. Pas facile de faire sortir un chirurgien de son logement s'il est appelé en urgence à rejoindre le bloc opératoire. Il faut attendre la fin de la prière et le retour des fidèles venus de voiture. Le problème de stationnement anarchique se pose même hors Ramadhan, et un médecin témoigne que chaque vendredi, il est impossible de rentrer à la cité ou d'en sortir. Il est pourtant possible d'accomplir son devoir religieux sans engager le pronostic vital d'un malade. Il suffit de revenir au tracé initial de l'accès à la mosquée, du côté du stade. Du reste, il n'est pas interdit aux autorités de réglementer le stationnement près de la mosquée.