Le chantier lancé en 2005 pour la réalisation de 116 logements, dans le cadre du LSP, à Tichy, est à l'arrêt depuis plus d'un mois et l'avancement des travaux n'est que d'environ 30%, alors que le délai de réalisation est à 10 mois de son expiration. Les motifs ayant poussé les deux entrepreneurs, chargés de la réalisation, à ne pas mener le chantier à terme ne sont dus, selon les bénéficiaires, qu'au fait du refus de la Direction du logement et des équipements publics (DLEP) d'approuver la fiche technique qu'ils ont déposé et devant permettre l'octroi de l'aide de la CNL pour pouvoir poursuivre les travaux. La non-validation par la DLEP de ce qui a été réalisé à ce jour sur le chantier serait, selon les mêmes bénéficiaires qui disent suivre l'affaire de près, justifiée par des « irrégularités » qui concerneraient la non-conformité des travaux réalisés au permis de construire et le prix du mètre carré avancé et qui dépasserait le plafond des 23 150 DA. La DLEP exigerait aussi que le prix de chaque logement soit calculé selon la typologie de celui-ci (surface,…). Les futurs acquéreurs de ces logements se sont constitués, l'été dernier, en une association qui s'est donnée comme mission de superviser l'avancement du chantier ce qui, selon l'un de ses membres, a permis « après pression de l'association, la prise en considération de ces anomalies ». À l'entame des travaux, les pré-bénéficiaires, affirment-ils, ont été tenus d'avancer un apport personnel de 600 000 DA, sans facilités de paiement, au motif de l'avancement rapide du chantier qui est, à quelques mois du délai de sa réception, en stagnation.