Le Salon du livre de Sétif zappé Les férus de lecture des Hauts-Plateaux sétifiens et des régions limitrophes ont été privés, cette année, du Salon du livre. Coïncidant chaque année avec la célébration des massacres du 8 Mai 1945, la manifestation n'a pas eu lieu en mai dernier. L'indisponibilité de la salle des «expositions» de Maâbouda, en travaux, est l'argumentaire avancé par le directeur de la culture ayant annoncé à El Watan que le Salon n'est pas annulé mais décalé au 5 juillet de l'année en cours. Le 54e anniversaire de l'indépendance a été fêté, mais point de Salon du livre. Relancé pour connaître les raisons d'un zapping ne disant pas son nom, le directeur de la culture de Sétif «met en cause» les retards enregistrés par les travaux de réfection d'un espace (un ex-Souk El-Fellah) ressemblant à tout sauf à une salle des expositions. Hommage à l'ex-directeur régional des Douanes de Chlef Les cadres et agents de la direction régionale des Douanes de Chlef , qui englobe six wilayas du centre-ouest du pays, ont rendu, avant-hier, un vibrant hommage à leur premier responsable, Belkheir Hamel, muté dans les mêmes fonctions à Annaba. Ce dernier a dirigé cette structure depuis sa création en octobre 2011 jusqu'à sa récente mutation à Annaba. La cérémonie s'est déroulée en présence de l'ensemble du personnel ainsi que des chefs des inspections divisionnaires des Douanes de Chlef, Mostaganem et Tiaret. Les cadres et fonctionnaires de l'institution, en retraite, étaient également présents, à l'instar de leur collègue en convalescence , M'hamed Bouhalla, qui a tenu à assister à cet hommage. Les intervenants ont souligné le rôle important joué par ce responsable dans la mise en place et le développement de la direction régionale des Douanes de Chlef. Actions de sensibilisation de la police à Tigzirt La sûreté de wilaya de Tizi Ouzou a dressé des chapiteaux sur la grande plage de Tigzirt, située à l'entrée de la ville, pour abriter des activités vouées principalement à la sensibilisation sur les différents fléaux sociaux, dispensées par des cadres des différents services. Dans cette optique, plusieurs aspects seront abordés, tels que l'environnement, la consommation de drogue, la protection de l'enfance. Les cadres de la cellule de communication et de presse, le psychologue et l'assistante sociale relevant du service de wilaya de la santé, de l'action sociale et des sports, prendront en charge, quant à eux, l'écoute et l'orientation psychologique des personnes présentant une addiction aux psychotropes, a-t-on indiqué. Enfin, les enfants ne seront pas en reste de ces activités, puisqu'un circuit d'éducation routière est prévu pour la circonstance. Les habitants de Haouch Ghilène en colère Le cadre de vie à Haouch Ghilène, une agglomération rurale située au sud-est de Boufarik, à 5 km du chef-lieu de commune, est décrié par ses habitants. Ces derniers sont sortis en ce début de semaine dans la rue et ont barré la route avec des troncs d'arbres, juste à l'entrée d'une route sinueuse et poussiéreuse qui mène à leur haouch. Laissés pour compte, ils se plaignent de l'absence de commodités de base et de la dégradation de leur environnement. «En 2016, nous utilisons toujours des fosses septiques, le réseau d'assainissement étant inexistant», regrette un des habitants en colère. Parmi les problèmes énumérés par ces citoyens, figure le manque d'aménagement de leur haouch, l'absence de bitumage, la pénurie d'eau potable, l'électrification (très basse tension) et un abribus, afin que les transporteurs daignent s'arrêter. Les habitants de Haouch Ghilène qui, par cette manifestation pacifique, souhaitent l'intervention des hauts responsables pour leur trouver une issue à ces récurrents problèmes. «Par le biais de votre journal, nous lançons un appel pressant car toutes nos doléances sont restées lettre morte», finit par dire un vieux tout tremblant.
Arrestation d'un trafiquant de drogues dures à Boufarik (Blida) Un Subsaharien vient d'être arrêté par la brigade criminelle de la sûreté de Blida pour détention et commercialisation de drogues dures, a-t-on appris dimanche de sources policières. L'accusé était à bord d'un taxi, lorsqu'il a été appréhendé par la police à Boufarik. Ayant des soupçons sur le caractère louche de cette personne, les policiers l'ont fouillé et ont trouvé dans sa valise dix capsules de crack et 1,5 g d'héroïne. Une autre fouille a concerné son domicile à Alger, où des éléments de la brigade criminelle ont pu saisir 30 g d'héroïne, 10 g de crack, ainsi que de l'argent (228 000 DA et 1500 euros). L'accusé a été mis sous mandat de dépôt en attendant son jugement.