Al'invitation de l'Association des médecins privés (AMPA), se rencontreront aujourd'hui à Annaba les médecins spécialistes en oncologie et des généralistes de la majorité des régions du pays. Ils répondent à la sonnette d'alarme que beaucoup d'entre eux ont tirée pour alerter les pouvoirs publics sur le cancer du sein. Durant toute une journée, ils se consacreront à dresser un état des lieux de cette pathologie qui prend de plus en plus d'ampleur en Algérie. Cet aspect, comme celui de l'examen clinique systématique, la stratégie thérapeutique, le rôle du médecin généraliste dans le dépistage, le diagnostic et le suivi, le cancer d'origine environnementale, la conduite à tenir devant une opacité pulmonaire et le mésotheliome malin sont autant de questions qui posent problème. Ces dernières années, elles se sont transformées en un cactus médical pour les praticiens des secteurs public et privé de la santé. Le professeur Kamel Bouzid, une sommité algérienne de l'oncologie et président de la société algérienne d'oncologie médicale, et ses homologues Bensalem et Djema, radiothérapeute, le Dr Ameur, président de la Sté algérienne d'oncologie thoracique, ont été chargés de plaider la nécessité d'une mise en place d'une stratégie de lutte. Réunis au palais de la culture Mohamed Boudiaf par l'AMPA, les oncologistes algériens se disent prêts à lancer leur offensive. Aux côtés de ses confrères Bouzidi, Djabri, Lankar, Djeddi, Grifi, Khanfri, Bouchareb, Mahfouf, le Pr Bouzid tentera de confronter ses points de vue sur la question du cancer du sein. « Tout est affaire de présentation », expliquent plusieurs de ses confrères. Pour d'autres, sensiblement irrités du retard mis dans le lancement de la réalisation du centre anticancéreux de Annaba, malgré la disponibilité de l'enveloppe financière, on en est toujours à l'empaquetage des intentions.